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HISTOIRE

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Flash

6 | La Chambre

Ce qu’il faut savoir sur ma chambre c’est qu’une fois encore elle est minuscule. Vivre a l’étranger pour quelques mois c’est aussi accepter des conditions de vie un peu moins agréables.

Dans mon 12m2, j’ai un évier, avec un grand miroir. Il y a un grand bureau pour travailler... qui personnellement m’a surtout servi à jouer aux jeux vidéos. Pour s’y assoir il y a une sorte de rocking-chair assez hideux. Il y a aussi un lit une personne. Puis un grand dressing juste en face.

Mais dans ma chambre à cette époque l’élément central était …. le frigo.

L’administration de l’école m’avait donné la seul chambre sans emplacement pour un frigo. Je n’ai eu d’autre choix de le laisser en plein milieu de la pièce pour le brancher a côté du bureau.

Et maintenant dans cette toute petite chambre, il y avait moi. Et ma proie toute récente. Paul.

Je l’invite à s’asseoir. Je le vois hésiter entre s’asseoir sur mon lit, ou avancer jusqu’au fond de la chambre pour le rocking-chair. Je le prend de vitesse. Je passe derrière lui. Je pose mes mains sur ses hanches toutes fines, je passe derrière lui en prenant grand soin de me frotter un peu à lui au passage.

Il sent bon.

J’ouvre le frigo, attrape deux bières. Les décapsule rapidement et lui en tend une. Je m’assois sur le fauteuil au fond. Et lui sur mon lit. Je met un peu de musique sur mon ordi tout en continuant avec lui notre discussion entamée plus tôt dans l’escalier.

« Alors comme ça c’est vraiment une première pour toi ? Je veux dire pas trop stressé d’être dans ma chambre ? T’auras remarqué que je t’ai volontairement laissé du côté de ma chambre ou tu peux rapidement sortir si tu veux... » je lui demande.

« C’est gentil. Mais j’avoue que vu l’ambiance de là soirée qui a lieu plus bas et mon état d’alcoolémie… T’aurais vite fait de faire ce que tu veux de moi. Même si la porte est plus proche de moi» il me répond.

« Explique moi du coup, pourquoi Tinder ? Pourquoi maintenant ? Être au Canada c’est pour toi une petite liberté ou tu t’autorises le droit d’être qui tu veux ? »

« Je me dis que j’ai rien à perdre ouais. J’ai toujours eu envie d’essayer… Alors j’ai installé Tinder. Et en fait je vais avouer un truc. T’es le premier mec qui est apparu... » dit-il amusé.

« Ça veut dire que c’est que c’est le bon non ?! » je réponds directement

« Déconne pas. Y’a pas de bon. Y’a qu’on a parlé, que toute cette histoire de rencontre m’a bien excité. Et que quand je t’ai vu tout a l’heure au bar j’étais tout sauf déçu sincèrement»

« Pareil pour moi. »

« Tu veux dire que … je te plais aussi ? » il me demande avec une petite voix inquiète.

« Bien sur que tu me plais… tu serais pas ici sinon. »

« Pas faux. Tu peux … me prouver que je te plais ? »

Je me lève. Je contourne ce fichu frigo et me le tape dans la hanche gauche. Je râle. Il rigole.

J’attrape sa tête. Lui assis sur mon lit et avec sa taille déjà petite il est plus bas que moi. Je pose ma main dans son cou. Je penche sa tête vers l’arrière. Je le regarde droit dans les yeux.

« Sens-toi la liberté de m’arrêter si jamais je vais trop loin d’accord ?»

Il hoche la tête pour me dire oui.

Je me penche un peu. Et je l’embrasse calmement. Pas la peine de brusquer sa première expérience.

Il est d’abord timide. Sa bouche est assez fine. Ses mains continuent de tenir fermement sa bière. Il n’est pas encore prêt à me toucher.

Je fais dévier ma bouche et prend lentement la direction de son cou. Il le sent et se laisse faire. Je sais exactement ce qui va se passer. Sa tête sera au dessus de mon épaule. Il va se voir dans le miroir en face de mon lit. Si l’image de lui même se faisant embrasser par un homme ne le rebute pas… Alors on pourra vraiment commencer.

J’embrasse son cou. Il se voit. Il ferme les yeux. Il soupire.

Ce soupir est un soupir de plaisir. Il aime ma façon d’embrasser son cou. Une de ses mains lache sa bière. Il vient la mettre dans mon cou. Sa main est gelée. Je recule dans un mouvement brusque.

« Pardon j’avais pas pensé qu’elle était froide ! » dit-il un peu paniqué.

 

Je le regarde, lui souris et m’approche de nouveau. Cette fois il se redresse et se prépare de lui même à me coller.

Je crois que reculer d’un coup comme je l’ai fait lui à montré qu’il en avait autant envie que moi. Je le sens plus dans l’action cette fois. Sa bouche se relâche un peu. Elle s’entrouvre. Il décidé de m’embrasser à pleine bouche. Je sens la même fougue que lors de ma toute première fois. C’est passionné.

Il essaie lui aussi d’embrasser mon cou, puis mon oreille. Je suis trop grand pour lui. Il a du mal à m’atteindre si je ne me baisse pas. Je vais lui faciliter le travail.

« Attends, laisse moi m’allonger. »

Il me laisse une place sur le lit. Je m’allonge de tout mon long. Dans mon geste, je l’attrape. Il est littéralement allongé de tout son long sur moi.

J’ai bon espoir que de lui même il comprenne ce que j’attends de lui. Et c’est ce qu’il fait. Très rapidement. Il met une jambe de chaque côté de ma taille, puis se redresse.

Il est à califourchon sur moi. Nous sommes entièrement habillés. Il est placé exactement sur la bosse formée dans mon pantalon. Et il me regarde.

Son regard est à la fois doux et brut. Je sens que quelque chose en lui à un peu peur de ce qui se passe. Mais qu’une autre partie de lui le pousse à aller plus loin.

Il se penche pour m’embrasser. Et on commence un petit jeu. Chacun notre tour une question. Si la réponse satisfait l’autre, alors on a le droit d’embrasser l’autre. Ce jeu dure un moment. J’apprends beaucoup de choses sur lui. La règle n’a malheureusement pas tenu plus loin que la première question, puisqu’on s’embrasse à chaque réponse. Nous rions. Mais nous sommes bien bourrés.

Après une heure de ce petit jeu. Je sens qu’on a tous les deux besoin de relancer un autre jeu. Celui du chasseur et de la proie. Alors je lui propose « Viens on remet ça. En bas, dans la fête. On rejoint les autres, tes amis et les miens. Chacun fait sa soirée. Et une fois que tes potes seront fatigués. Fait en sorte de trouver une excuse pour t’éclipser. Je te surveillerais et ferrais en sorte que tu trouve ma porte de chambre ouverte. Une fois devant la porte, rentre. Je serais déjà là à t’attendre. Et une fois ici on terminera ce qu’on à commencé là. »

« Tu veux dire qu’on va ... »

« Si tu veux oui. »

Et d’un commun accord on a mis ce plan à exécution. Nous sommes repartis au milieu de la fête. Mes amis m’ont tous demandé ce qui s’était passé. Je leur ai raconté. Ainsi que la suite du plan. Et je me suis amusé à le surveiller. De son côté impossible d’en parler à qui que ce soit. Je l’ai regardé inventer un mensonge expliquant sa disparition plus tôt. Puis se remettre à danser. Toujours en surveillant ou j’étais du coin de l’oeil.

Près d’une heure et demie après, je l’ai vu prendre la route du retour avec un ami à lui. Ami que j’ai identifié plus tard comme étant son colocataire. Il monte l’escalier du grand hall. Je dis rapidement au revoir à mes amis. J’abandonne une bière dans les mains de ma meilleure amie.

Je cours dans le couloir en bas du bâtiment. Je monte quatre à quatre les escaliers de l’autre côté du bâtiment. La porte de ma chambre est juste en face de l’escalier le plus éloigné du hall ou se tient la soirée. Je cours. J’ouvre difficilement la porte. Je rentre. M’assoie sur le lit.

Et j’attends.

Il n’arrive pas.

Je me lève. Me regarde dans le miroir.

J’attends.

Je m’assoies dans mon rocking-chair.

Il n’arrive pas.

Je me lève. Vérifie le couloir. Personne. Je referme la porte.

J’attends. Je vérifie mon portable. Pas de message.

On frappe à la porte.

Je crie « Entres ! »

La porte s’ouvre.

Il est beaucoup trop adorable. Il me sourit. Gêné. Et il ajoute « pardon c’était plus compliqué que prévu de me débarrasser de mon colocataire. J’ai été obligé d’inventer que j’avais oublié mon pull. Mais vu l’état dans lequel il est. Dans 5 minutes il dort et il se rendra pas compte du fait que je sois pas rentré… »

Puis il s’approche de moi. Il m’attrape en posant ses mains dans mon dos. Il se hisse sur la pointe des pieds et m’embrasse. Sa barbe naissante me chatouille le cou. Je lui fais remarquer. Il le fait exprès.

Mes mains entreprennent de le déshabiller. Là au milieu de ma chambre. Je passe mes mains sous son t-shirt. Il frissonne. Mes doigts parcourent son dos. Se dégage de son corps une sorte de fragilité. Il est plus mince que moi. Plus petit que moi.

Il essaie de faire pareil. Mais je sens qu’il à du mal à suivre le rythme.

« Concentre toi juste sur ce que tu ressent Paul. Je vais faire en sorte de te faire du bien. Essaie juste de te concentrer sur cette découverte. Ecoute ton corps et laisse toi faire maintenant. »

Il m’embrasse comme pour me dire qu’il est d’accord.

Je retire son t-shirt.

Il panique. « Tu peux juste éteindre la lumière ? »

« D’accord » S’il a besoin de peu de lumière pour avoir confiance en lui. Je vais lui offrir ce luxe. Pas besoin de le brusquer.

J’éteins la lumière. Attrape mon briquet et allume une bougie que je pose sur mon bureau. Je veux lui offrir le luxe du peu de lumière mais je refuse de ne pas le voir du tout. Il est beaucoup trop mignon pour que je me passe totalement de lumière.

J’enlève mon t-shirt au passage. Je fais aussi glisser mon pantalon qui tombe par terre. Je suis en caleçon. J’arrive de nouveau au niveau du lit. Et je m’attaque à sa ceinture. Je défais la boucle. J’enlève le bouton de son pantalon.

Je vérifie « cette dose de luminosité c’est bon pour toi ? »

« C’est mieux merci »

Il baisse lui même son pantalon. Il m’attrape dans le dos. Me met dos au lit. Me pousse dessus. Et il reproduit notre position de plus tôt dans la soirée. Nous sommes tous les deux en caleçons. Sur mon lit. Il est à califourchon sur moi. Sauf que cette fois nous sommes presque nus.

« On peut reprendre notre jeu ? On va juste changer la règle. Cette fois si tu aimes embrasse moi. »

Je l’embrasse.

Il sort doucement sa langue de sa bouche tout en se penchant sur mon torse. Il s’appuie très fortement sur ma bite. Et descend le long de mon torse avec sa langue. Je frissonne de plaisir. J’attrape son menton et l’oblige à remonter m’embrasser. J’aime ce qu’il me fait et selon la règle de son jeu. Je dois lui montrer. Mon corps entier parle pour moi. Mais j’ai l’impression que l’embrasser le rassure.

Quand il se redresse la bougie sur mon bureau dessine les courbes de son corps. Il est beau.

Il continue avec sa langue. Il reprend au niveau de mon nombril. Puis il descend doucement. Il lèche ma bite à travers mon caleçon. Mais il continue sa descente. Il descend jusqu’entre mes cuisses. Comme toujours quand on touche cette zone je frissonne de manière incontrôlée.

Je le remonte une fois de plus pour l’embrasser. Je profite du mouvement pour descendre un peu mon caleçon sans qu’il s’en rende compte. Quand il redescendra avec sa langue. Il n’aura pas d’autre choix que d’être enfin confronté à toute mon intimité.

Il redescend. Il ne s’arrête pas. Et me prend en bouche sans sourciller. Il a compris le message. Et il tente sa toute première fellation. Il a un peu de mal à s’adapter au diamètre. D’abord il suce doucement. Un peu du bout des lèvres. Puis il s’habitue à l’idée du geste. Je le guide en posant ma main sur son cou. Je n’appuie pas. Je lui montre juste que j’aime ce qu’il fait. Il se met à me sucer de manière plus profonde. Petit à petit il prend de l’assurance. Il essaie de me branler en même temps qu’il me suce. Et quand enfin il commence à prendre le coup de main, et que l’excitation monte trop pour moi, je décide de retourner la situation.

Je l’attrape rapidement par le dos. Je le colle à moi. Puis je le bascule sur le côté. Rapidement il est sous moi. On a inversé la position. Et c’est à mon tour de le sucer. Je fais comme lui je descend tranquillement. Pour venir le sucer. Il tremble. Je réalise qu’au delà d’être sa première fois avec un garçon. C’est la toute première fois que quelqu’un le suce. Il ferme les yeux. Son corps entier tremble. Il aime ça. Il se laisse aller et gémit tranquillement. Son ventre ondule sous les vagues de plaisir.

Après une dizaine de minutes à le sucer et lui faire découvrir un peu tout ce que je sais faire à ce niveau là. Je remonte pour l’embrasser. Je le regarde droit dans les yeux. Dans le peu de lumière procuré par l’unique bougie de la pièce, je distingue ses deux grands yeux bruns.

« Paul ? Tu veux aller plus loin ce soir ? »

« Si tu y vas doucement j’aimerais beaucoup »

« Ais-je été une fois trop vite ce soir ? »

« Non »

« Alors continues de me faire confiance »

Je me penche pour ouvrir le tiroir sous mon lit. J’attrape un préservatif et un peu de lubrifiant.

Je me place presque au bout de mon lit. Lui relève un peu les jambes. J’enduis mes doigts de lubrifiant et viens en appliquer sur lui. Dans cette zone étrangement pas un poil. La pilosité de ses jambes m’aurait pourtant indiqué le contraire… Mais il semble faire attention à sa pilosité et s’être préparé pour ce moment. J’apprécie.

J’approche un premier doigt et viens masser doucement la zone. Rapidement il se détend. Il se laisse faire. Mon doigt, laisse bientôt la place à un deuxième doigt. Puis un troisième. Il semble apprécier cette préparation douce. Il me demande de la main de venir l’embrasser. Je remonte.

Il glisse à mon oreille. « Je crois que tu peux maintenant ».

J’attrape le préservatif. Applique de nouveau un peu de lubrifiant et vient présenter ma bite face à son trou. J’appuie doucement. Il semble avoir mal. Je diminue la force que j’y met. Je sens qu’il prend sur lui pour encaisser la douleur. Pour faciliter la chose je recommence à l’embrasser. Et effectivement ça fonctionne. Il appuie sur mon dos pour lui même y mettre la force qu’il peut encaisser. Je l’aide dans son appui.

D’un coup je sens qu’il m’embrasse plus fort. Il se laisse complètement aller. Il me veut tout entier. Et dans un baiser incontrôlé et un peu maladroit, il appuie une dernière fois très fort en bas de mon dos. J’entre en lui. Il grimace. Je reste en lui sans bouger une bonne minute. Pour que son corps s’habitue à la sensation. Pendant ce temps je continue de l’embrasser.

Je commence un très léger mouvement de va et viens. Il gémit encore. Mais ce n’est plus le même. Il semble prendre un peu de plaisir. Je ne veux pas le brusquer. Il apprécie.

Au bout de cinq minutes c’est trop pour lui. Il n’est pas encore habitué à la pénétration et il à trop mal. Alors je me retire doucement. Et lui propose de terminer le travail à la main.

Je reste au bout du lit derrière lui. Ce soir je veux lui faire plaisir. Tant pis pour moi, mais je vais le faire jouir et uniquement me concentrer sur lui.

Je met met à le branler de la main gauche. Et ma main droite continue de jouer avec son trou. Mes deux doigts sont placés légèrement en crochet vers le haut. Je sais que c’est le meilleur moyen que d’atteindre sa prostate. Et ça marche.

En moins d’une minute je sens son anus se tendre. Il crache cinq jet de sperme assez puissant sur son torse. Il rigole.

« Alors c’est ca l’orgasme anal ? »

« Y’a pas d’autre définition que ça ouais ! » Je lui réponds amusé.

J’attrape un rouleau de Sopalin posé sur l’évier en face du lit. Je viens nettoyer son torse.

« Et toi tu veux pas finir ? » il me demande inquiet

« Pas la peine, je préfère que toi tu aies pris du plaisir jusqu’au bout. » je répond rassurant.

« Alors la prochaine fois c’est moi qui te fais jouir. » me dit-il sur de lui.

Un petit silence s’installe dans la pièce. Je lui propose de rester.

« Je dois rentrer chez moi ou mon coloc va se demander ou je suis passé demain au réveil... »

« Reste Paul si tu veux. »

« Je peux juste me lever plus tôt pour retourner dans ma chambre sinon... »

Et ce soir là il est resté. Nous avons dormis enlacés. Nous avions joué notre jeu toute une soirée et nous étions épuisés. Lui s’était mangé un orgasme hyper violent et s’est endormi très rapidement.

Nous étions allongés dans mon lit une personne. Moi à droite. Le bras tendu en dehors du lit. Lui sur ma gauche, la tête posée sur mon bras tendu. Et le visage tourné vers moi.

Toute la nuit il s’est réveillé pour m’embrasser. Et au petit matin. Un peu avant sept heures. Il s’est levé. Et après avoir un peu galéré à retrouver ses vêtements dans tout notre bordel, il a ouvert la porte de ma chambre pour sortir. Il l’a refermé.

Il est venu m’embrasser une dernière fois.

La porte s’est ouverte. Il est sorti. Et j’ai dormi une ou deux heures de plus.

Merci d’avoir pris le temps de lire ce chapitre plus long. De cette époque j’ai encore quelques photos. J’ai notamment une photo du lit ou s’est passé toute l’histoire. Et on y voit mon corps à l’époque. N’hésitez pas à m’écrire si vous voulez voir cette photo et me dire ce que vous avez pensé de ce chapitre !

A bientôt pour la suite de mon histoire :)

Zack

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