Premier épisode
2 | Ça va bien se passer
Premier jour dans le village des hommes :
C'est un village médiéval avec de lourdes bâtisses en pierre. Il totalise environ 300 habitants et donc 300 bites. On surnomme le village des hommes "le village des zobs".
La maison de ma belle-famille est une grosse bâtisse en pierre avec poutres apparentes, survolée en permanence par un groupe de noirs corbeaux.
Il y a le père de Ruth, qui est prêtre défroqué, il est grand maigre et sec, il est rude avec une grosse voix et des grosses mains caleuses. Il a son propre corbeau apprivoisé qui lui chie sur l'épaule. Quant à sa bite je ne sais pas encore...
Et puis il y a les 5 frères de Ruth qui ont 18 ans mais en paraissent beaucoup moins. Ils ont l'air tout jeune, ils sont habillés juste avec un bout de tissu comme Mowgli. Ils se promènent en meute comme des jeunes chiens et à quatre pattes comme des singes.
Quand j'arrive ils se jetent sur moi et me font la fête, ils me reniflent comme des chiots et miaulent comme des chatons. Ils me tournent autour comme des mouches et ils sont bavards comme des pies :
- Poildeuk, as-tu soif ?
- Poildeuk, as-tu chaud ?
- Poildeuk, veux-tu te changer ?
- As-tu besoin de faire pipi ?
- Ici on a des douches...
- Dis Poildeuk, portes-tu un slip ?
- Ici on fait des massages...
- Dis, tu ne mets rien en dessous ?
L'un d'eux me renifle l'entrejambe.
- Tu devrais te mettre à l'aise, Poildeuk...
- Dis, tu as aussi des tâches de rousseur sur les fesses ?
- Tu veux bien nous montrer ton slip ?
- Dis, tes poils de cul ils sont orange ?
- T'as déjà embrassé un garçon ?
- Oh elles sont dures tes fesses !
- Dis, tu veux voir mon zizi ?
- As-tu besoin que j'ouvre ta braguette ?
- Poildeuk, je peux te toucher là...?
- Dis, tu nous montre ton zizi ?
Certains s'allongent sur le dos,
- Caresse moi partout, s'il te plaît
- Si tu veux tu peux toucher mon c...
Mais le père intervient :
- Assez ! Arrêtez les garçons ! Laissez Poil de Carotte tranquille ! On ne renifle pas la bite des invités ca ne se fait pas.
Puis s'adressant à moi, en caressant le corbeau perché sur son épaule :
- Il ne faut pas leur en vouloir ils sont tout-fous comme des chiots. Chasse-les s'ils t'importunent.
- Oh ! Vous savez, beau-papa ils ne me dérangent pas du tout...
L'un des frères revient pour me renifler la bite. Le père lui flanque un coup de pied pour qu'il se casse.
- Casse-toi !
- Kaï !
- Viens je vais te montrer ta chambre, petit.
Je suis beau-papa dans les couloirs de la bâtisse, laissant derrière moi les 5 frères les yeux tristes et la langue pendante.
- Tu dormiras dans ma chambre.
- Je ne dors pas avec les garçons ?
On monte un escalier.
- Non... tu sais les garçons ne te laisseraient pas dormir...
- Ah...
- Dans ma chambre, on sera... euh... tu seras plus tranquille.
La chambre est sombre et sans décoration, une fenêtre à barreaux avec d'immenses rideaux, un portant à roulettes sur lequel le corbeau vient se percher un instant, un miroir cassé, et un grand lit au milieu de la pièce.
- Il n'y a qu'un seul lit ?
- Oui... Ici les nuits sont froides.
- C'est que je ne voudrais pas déranger...
- Je te dis que ici les nuits sont froides, t'es bête ou quoi ?
- Oh ok... euh... merci beau-papa... euh... pour votre accueil, merci... vraiment...
Et il me caresse la nuque avec sa grosse main caleuse. Ses doigts sont râpeux et griffent un peu ma peau sensible. Sa main est lourde ce qui m'oblige à baisser un peu la tête. On dirait qu'il appuie un peu.
- T'inquiète je te dis... ça va bien se passer, ça va très bien se passer...
Jam
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