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Puis Toño, le patron, annonça la fermeture. Je commandai un dernier calimucho au comptoir. Teré, la reine du café, commença à encaisser et à débarrasser.
Toño dit :
- C'est toi qui l'a choisi le blond, el Rubio... tu savais ce qui allait se passer ?
Teré sourit :
- Quizás, puede ser...
Le blond de 25 ans avait toujours les fesses à l'air, il la regarda avec interrogation et reconnaissance. Une dernière goutte de sperme se posa doucement sur le tabouret.
Nous allions partir lorsqu'il découvrit que son pantalon avait disparu... sans doute une revanche mesquine de son ex ami qui venait lui aussi de perdre sa femme, son pote et son honneur.
- Mon pantalon n'est plus là et de toute façon je ne peux pas rentrer chez ma femme...
Il n'avait pas l'air affolé. Je compris alors que ce soir là nous serions 3 dans mon lit.
Alors j'ai fini mon calimucho d'une gorgée et je me suis levé... sans doute trop vite... à nouveau je me sentis mal, ma tête se mit à tourner, la pièce à nouveau devint blanche... J'étais en train de partir, j'entendis juste au loin Aníbal et Téré crier mon nom. Je ne vis pas tourner 36 bites et je n'entendis aucune ambulance. Juste les sanglots d'Aníbal dans les brumes de mon esprit. Ma tête avait dû frapper le comptoir ou le carrelage.
Back to the toilets
En revanche au moment où je me réveille, je suis à nouveau submergé par l'odeur de chiottes ! Ma tête me fait mal et j'entends Aníbal mi amor :
- Qué pasa ?
- Sa tête a tapé l'urinoir, Monsieur, il me regardait bizarrement et d'un coup il est tombé
- Ok jeune homme, mais veuillez ranger votre bite, aussi...
Le banquier stagiaire baisse les yeux, sa mèche tombe. En effet sa teub est complètement sortie, avec son gros gland moitié décalotté et encore mouillé. Il semble surpris.
- Oh ben j'ai rangé la sienne et j'ai oublié de ranger la mienne !
Sans précaution il rentre son sexe d'une main pour ne pas lâcher son téléphone et remonte sa braguette. Il ne voit pas qu'une goutte d'urine apparait sur son costume gris et il sort des toilettes sans se laver les mains, en continuant de pianotter sur son portable.
Et là, au-dessus de moi, c'est bien mon Aníbal de 40 ans !
J'étais retourné dans le passé pour le quitter, pour changer le cours de ma vie, et j'étais retombé amoureux de cet obsédé comme la première fois... Rien à faire. Fatalidad. Heureux ou malheureux nous sommes ensemble.
Mais Aníbal pleure au dessus de moi.
- Como estas, mi corazón ?
- Aníbal, ça fait 20 ans que tu ne m'as plus appellé mi corazón...
- C'est que tu as l'air tout perdu mi amor... J'ai eu si peur...
Et là comme autrefois nos regards s'accrochent et se pluggent, nos bouches se rapprochent, il passe sa main entre mes jambes.
Mais prévenue par le banquier stagiaire méchu décalotté et rangeur de bites, la reine Teré arrive en courant :
- Qué pasa ?
- Teré !
- Santa Madre, mais c'est les amoureux ! Je ne vous avais pas reconnus... Como estan ? Je vais m'occuper de toi, querido ! Venez mis amores ! Vous m'avez tellement manqué !... Je suis tellement heureuse !
Elle me donne de la glace pour mon crâne et nous installe au comptoir, elle nous sert et nous sourit de ses royales gencives.
Au comptoir, Aníbal salue le grand homme blond de 45 ans que j'ai entrevu tout à l'heure accoudé et que je ne reconnaissais pas... et d'un seul coup il me revient : C'est le jeune homme de bonne famille que je viens de voir se faire sucer 20 ans plus tôt par son pote devant leurs femmes écœurées !
- Sí, claro ! el Rubio ! l'homme sans pantalon ! Inoubliable !...Mais alors dis-nous, qu'est devenu ton ami ? tu sais, celui que tu as obligé à te bouff...
- Oh lui ! Vous ne me croirez pas il s'est remis avec sa femme, et justement ils m'ont récemment réinvité pour faire la paix 20 ans plus tard. Alors pour rigoler je leur ai amené des biscuits de mazapàn... avec une fève en forme de... tu vois... et ça m'a surpris ils ont accepté de jouer !... je suppose que mon ami espérait une revanche. Mais la vie est cruelle pour les perdants, le hasard a fait que j'ai encore eu la fève !
Et il partit d'un rire lent, cruel et profond. Fatalidad.
- J'avais devant moi 3 personnes et je devais à nouveau choisir qui allait me pomper jusqu'à la garde et me faire jouir devant les 2 autres : mon ami, sa femme ou leur fils de 20 ans... Et là mon ami s'est affolé : pas mon fils, il ne joue pas, moi si tu veux, ma bouche ma femme mon cul tout ce que tu veux mais pas lui... Il s'agitait, il devenait fou comme un papillon de nuit qui comprend que la lumière n'est pas une sortie, il se mettait à genoux, il baissait déjà son froc en m'implorant : prends moi, encule-moi, mi amigo... encule-moi, por favor...
Et là, calmement el Rubio se tourne vers le jeune homme de 20 ans assis à côté de lui au comptoir, qui nous sourit.
- Mais c'est le jeu... Toi tu étais majeur et tu voulais jouer, pas vrai mi amorcito ? Raconte leur la tête de Papa quand je t'ai rempli la gorge et englué le minois... et ensuite quand tu as baissé ton slip et que tu m'as dit : encore...
Et pendant que sous le regard attendri de la reine Teré les 2 hommes s'embrassent amoureusement, Aníbal me regarde, prend ma main et la pose sur son entrejambe.
Jam
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