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HISTOIRE

Formation peu professionnelle

La solitude a cela de terrible que l'on est prêt à tout pour ne plus être seul, mais que l'on n'a pas la patience de supporter les vicissitudes de l'existence.

Jeune pharmacien diplômé, je tentais de faire disparaître ce sentiment à coups de découvertes culturelles, de séances sportives et de formations professionnelles. Au moins, quand l'esprit travaille, il n'a pas le temps de s'apitoyer sur lui-même.

Adriano était l'un de mes formateurs préférés. Délégué commercial d'un laboratoire, il savait captiver son auditoire, autant par son physique attrayant que par ses conseils : ses connaissances au sujet des produits n'avaient d'égal que son physique athlétique de beau brun au sang latino, à l'instar de ces belles idôles qui font rêver, taillées dans le marbre le plus pur. Un visage masculin et agréable, des biceps arrondis, un torse en V, un fessier à damner un ange. Voilà comment je le percevais - et je n'étais pas le seul, mes collègues féminines attendaient toujours avec hâte sa venue.

À chacun de ses passages, j'aurai pu jurer qu'il y avait une tension sexuelle entre nous. Des regards en coins, des petits sourires, quelques positions aguicheuses. Rien de plus concret : le lieu n'était pas indiqué pour la débauche, et je n'osais lui demander son téléphone, timide que j'étais, persuadé que son numéro de charme ne m'étais pas uniquement destiné. J'aurais plutôt fait confiance à un aviateur qui m'aurait dit de sauter en parachute. C'est pourquoi son invitation pour une croisière-formation me surpris ; je faisais partie des quelques chanceux à pouvoir profiter, tout frais payés, d'une semaine de vacances agrémentée d'exposés sur l'alimentation, à bord d'un petit paquebot, le "Amsterdam" - ou un grand yacht selon le point de vue.

Adriano m'accueillit personnellement à ma montée à bord, et me présenta aux autres membres, une vingtaine en comptant l'équipage - que de beaux jeunes hommes, de vingt-cinq à trente-cinq ans. Mes yeux passaient de l'un à l'autre, tandis que mes joues rougissaient de plus en plus à la vue de ces corps sculptés en speedo moulant. Je n'avais certe rien à leur envier, des mois passés à la salle avaient permis d'acquérir une fine mais solide musculature, et, de ce qu'on me disait, j'étais mignon. Mais un timide reste un timide, et l'armure physique n'est qu'un moyen extérieur d'avoir l'air assuré. Cette façade d'ailleurs peu solide vola en éclat lorsque, pour m'emmener dans mes quartiers, Adriano me prit par le bras. Sa peau douce et chaude m'enflamma à tel point que je ne pus retenir plus longtemps mon érection, désormais visible dans mon bermuda. Et, comble du plaisir ou de la gêne, je ne saurai le dire, il posa la main sur mon intimité et murmura à mon oreille que l'on se retrouverait tranquillement ce soir, lui et moi.

Pris d'un soudain élan de désirs - ou pour vérifier que ce n'était pas un rêve, ou encore pour profiter au maximum de ce rêve éveillé - je l'attirai contre moi et posai mes lèvres sur les siennes. Sa peau mate contrastait avec la mienne, plus blanche, et j'eus envie de dévorer immédiatement ce bel homme au teint halé. Tout en lui réveillait des envies primales chez moi, ce dont il semblait se délecter. Son corps aux épaules carrées se fit souple, et nous partageâmes cet étrange danse préliminaire, annonce d'une nuit chaude à venir.

Le reste de la journée passa à toute allure. Au milieu de jeunes à la camaraderie bon enfant, je me sentais accepté. Je répondis même aux questions indiscrètes qui se présentèrent à cause du maillot réglementaire qui moulait allègrement mon gros paquet. La formation se déroula sans encombre, mais avec une certaine légèreté, et je pense ne pas être le seul à avoir sombré dans un état léthargique cet après-midi là. Je m'imaginais déjà la soirée en agréable compagnie, mon érection moulée alors que les derniers rayons du soleil ondulaient sur nos peaux glabres ou poilues, pâles ou bronzées, mais superbement sculptées.

C'est d'ailleurs de voir mon état qui jeta soudain un malaise inexplicable, le pont devint désert en quelques instants. Adriano seul resta, et me proposa de rejoindre mes quartiers avec lui, en attendant l'heure du repas. Pour le moment, c'était l'heure de l'apéro saucisse…

    Je compris d'ailleurs rapidement la cause du départ soudain de mes compagnons de journée : je n'étais pas le seul à avoir les hormones en feu. Un rai de lumière naturelle dans le couloir, venant d'une cabine ouverte contiguë à la mienne, laissait admirer un des marins, son calot sur la tête, prêt à enfiler un postérieur qui s'offrait à lui. Les deux sur la fine couchette, nus et bandés, les préliminaires plus qu'entamés. Dehors, du hublot par lequel la terre apparaîssait au loin, sur la mer d'huile qui rayonnait  sous le soleil, mettait en évidence le corps bronzé du marin, et la belle trace blanche de sous-vêtement au niveau de ses fesses. Le tatouage sur son épaule, dévoilé, était un éloge au sexe masculin. Le modèle du dessin, ce cher "Rick" à en croire l'inscription, était ma fois bien pourvu. Le jeune homme entre les cuisses du marin, et dont le visage n'était pas visible, calé entre les oreiller alors que le marin passait ses doigts sur sa rosette sensible, allait passer un sacré quart d'heure!

La main d'Adriano se posa sur mon speedo moulant, dans lequel je ne débandais pas - loin de là. Il me ramena efficacement à la réalité. A peine la porte passée, nos lèvres et nos corps se collèrent, et mon bel amant me débarrassa du tissu qui me comprimait horriblement les noix. Il contempla mon organe quelques instants, avant de descendre en léchant mon torse. Il posa ma pine sur son visage, qu'elle cacha en partie.

– Hum, elle est énorme… dit-il avant d'avaler le gland.

Ses dents ripèrent légèrement sur ma colonne de chair, il écarta un peu plus la mâchoire pour faire passer davantage de centimètres. Je soupirai de plaisir, merveilleusement pompé; il n'y a que les mecs qui savent comment faire correctement plaisir à d'autres mec ! Surtout avec un engin surdimensionné comme le mien. Je laissais à Adriano le temps de prendre ses marques, afin que le plaisir soit partagé.

Il s'amusa à embrasser les boules qui pendaient sous mon sexe dressé et les suça quelques instants, avant de reprendre le gros berlingot rose entre ses lèvres. Il me regarda, mon pouce frôla sa joue et il me sourit - un sourire plein de désir et d'excitation. Il repris ensuite sa dégustation en douceur, avala mon sexe jusqu'à la base avant de remonter très rapidement, presque suffoqué; En même temps, il faut une sacrée expérience de gorge profonde pour m'encaisser!

 Il passa ensuite tout le long de mon instrument, jusqu'à ce que sa langue vienne saliver sur mes boules et les faire rouler - je crois qu'il adorait jouer avec les deux pruneaux imposants qui lestaient ma pine. Je n'étais pas en reste, j'appréciais particulièrement lorsque sa bouche vorace s'emparait des deux grosses boules en même temps ! Puis il remonta faire courir son muscle humide et légèrement râpeux sur mon gland ultrasensible. Mon glaive se souleva et tapa sur ses lèvres, pour ensuite retomber sur mon ventre musclé avec un bruit mat. Je n'attendis pas longtemps avant qu'il replonge dessus avec une avidité incroyable : il en avait tout autant envie que moi.

Expérience ou talent inné? Ce qui était certain, c'est qu'il m'offrait un plaisir incroyable. Sa langue tournait autour de mon prépuce, têtait le méat, venait se loger sur mes boules au terme d'une gorge profonde particulièrement intense. J'exprimais ma satisfaction de manière virile, appuyais sur sa nuque pour lui imprimer une cadence lente; je voulais profiter longuement de lui, et cela signifiait aussi le laisser respirer, de ne pas le prendre trop longtemps en gorge profonde. J'étais surpris qu'il se laisse faire, passif et soumis à mes désirs, moi qui l'imaginais toujours si viril, avec son corps de mec bien formé. Comme quoi, l'habit ne fait pas la salope! Il restait entre mes cuisses et lustrait bien l'épaisse tige qui lui étirait les lèvres, avec cet air affamé et insatiable, malgré les longues minutes qui s'écoulaient - autant que mes généreuses gouttes de pré-sperme sur son palais avide.

Mes doigts fouillaient ses boucles brunes, si douces et gominées. Comme l'ensemble de son corps, doux, que ce soit sa légère toison entre ses pectoraux sculptés, ou son ventre glabre. Je rêvais d'avance de la nuit à venir, sa peau de pêche contre la mienne, alors que je ralais crescendo, tandis que les bruits de bouches changeait régulièrement de rythme. En plus, il faisait exprès de rajouter un mouvement de succion, comme si je n'étais pas encore assez proche de l'extase. J'allais lui repeindre le palais encore plus rapidement…

Je pensais tenir encore de longues minutes, mais il usa sur moi, en plus du mouvement de succion digne d'un aspirateur à foutre, de ses mains sur mon corps échauffé. L'une de ses mains se mit à malaxer mes bourses, l'autre glissa de l'intérieur de ma cuisse jusqu'à un téton. J'eus en plus droit à ce regard de braise, de celui qui attend sa récompense… Je larguais la sauce sans rien pouvoir contrôler. Il avala docilement et continua à jouer avec mon sexe quelques instants après ma jouissance, le temps que je débande un peu et surtout d'avaler jusqu'à la dernière goutte mon jus viril.

La cloche du repas se mit à sonner. Le regard échangé était signe de satisfaction, et pas de la luxure qui nous avait habité. Nous nous rhabillâmes en conversant légèrement, et c'est là que je pris conscience du temps que nous avions passés tous les deux, juste pour des préliminaires et une pipe. Il me remercia en tout cas, et me promis de réitérer l'exploit, avec même un moment plus poussé - il m'avoua n'avoir jamais eu la bouche si remplie, que ce soit mon morceau ou la jouissance finale. Quant à moi, j'étais heureux d'avoir réalisé mon fantasme.

Tellement heureux que je mangeais trop au repas et finissais par m'endormir sur le pont, malgré le soleil couchant qui illuminait l'Océan de son écarlate rougeur. Le bleu des fonds aquatiques reviendrait une fois l'astre diurne disparu.

L'air frais de la nuit ainsi qu'un léger rouli me réveilla sous la Lune, pleine et brillante, qui blanchissait encore tout ce qui était de couleur claire, moi compris. Le pont en bois ambré brillait légèrement, malgré tout assombri par la nuit. Le ciel étoilé, comme on n'avait jamais en ville, incitait à la rêverie. Mon oeil légèrement averti reconnu la Petite et la Grande Ourse, ainsi que la constellation d'Orion. Je rentrai cependant dans le grand salon pour me cacher du vent nocturne.

Quelle ne fut pas ma surprise - et surtout ma déception ! Dans ledit salon, par lequel les hublots laissaient filtrer la lumière lunaire, tous  les participants du voyage étaient présents. Je vis rapidement Adriano, son foulard noir au cou, occupé à sucer l'un des marins, tandis qu'un autre s'occupait de son anus, entre ses cuisses, à grands renforts de coups de langue. Mon sentiment de tromperie me fit faire demi-tour, et je ne m'arrêtai que parce que sa voix insistante m'appela plusieurs fois :

– Attends ! Viens ! Je t'attendais depuis le début. Viens t'amuser !

Il vint même poser sa main sur ma hanche, délaissant ses deux amants qui changèrent de partenaire.

– T'en vas pas, c'est juste du sexe avec eux… alors que toi, y a autre chose. Puis j'arrête pas de penser à ça depuis tout à l'heure, dit-il en posant sa main sur mon sexe - le traitre avait pris son calibre de compétition.

– Mais c'est toi que je veux seulement.

– Juste une fois. T'as jamais fait de partouze je suis sûr. Ils sont tous impatients de la voir, ta pine de cheval, et moi de la prendre dans le cul.

Il fit un pas en arrière, accroché à moi. Un deuxième. Des mains empressées firent voler le peu de tissu qui me couvrait. Nos lèvres se joignirent, comme s'il n'y avait personne d'autre que nous dans la pièce. Pourtant, l'un des participants vint s'occuper entre nos jambes, tantôt entre les fesses moelleuses d'Adriano, tantôt sur ma massue.

Un espèce de brouillard sanguinolent - ou plutôt sexuel -obscurcit ma vue et je passais de bouche en bouche, centre de toutes les attentions. Je n'y fis pas vraiment attention, tout concentré que j'étais sur le brun, qui m'allongea sur un matelas gigantesque. Sa raie s'offrit à ma vue, et j'entrepris de préparer convenablement son anneau serré tandis que plusieurs langues dégustaient ma longue colonne rigide.

Mes gémissements se firent secondaires quand je me mis à jouer avec la rondelle offerte. Je me devais bien d'avouer que la situation était un fantasme éveillé, entouré de mecs supers sexys qui s'extasiaient sur ma pine, alors que je dilatais Adriano. Probablement s'était-il préparé à mon entrée, car son anneau, très souple et légèrement humide, s'ouvrait tout seul, prêt à être ma caverne à merveille. C'est d'ailleurs tout empressé qu'il finit par s'assoir d'une longue poussée sur moi, malgré sa grimace. Une fois ses fesses collées à mon pubis, il patienta, les yeux écarquillés et la bouche entre-ouverte. Je demandais :

– Ça va?

– C'est… trop bon. Un fantasme qui se réalise…

Il se pencha sur mes lèvres pour appuyer ses dires et commença ensuite à me  chevaucher. Je perdis la notion du temps, les positions, les autres autour de nous - même s'ils se joignaient à nous de temps en temps pour se faire sucer, nous embrasser, lécher, caresser. Quelle incroyable compression dans un cul ! Et quelle délicieuse chaleur humide...

Adriano devina que ma jouissance approchait et quitta mes cuisses qui le tamponnaient. Il me redressa et appela deux mecs aussi canons que lui. Ils s'agenouillèrent tous trois devant moi et me sucèrent à tour de rôle en me massant les noix. Je ne regardai que les yeux marrons de mon beau formateur - enfin c'était plutôt moi qui le formait vu la taille de son trou après mon passage - et laissai sortir le plaisir. Mes longues éjaculations les recouvrirent généreusement, sans faire de jaloux. Je m'amusai ensuite à étaler ma production avec mon sexe encore bien raide. Autour de nous, les brames, témoins du plaisir orgasmique final, retentirent aussi. Satisfaits, nous nous regardâmes, attendant de savoir quel serait la suite de cette soirée.

Pour ma part, je pris Adriano par la main et l'emmenai dans ma cabine. Je ne pensais pas dormir beaucoup cette nuit, ni ne savais comment se passerait la suite de la formation. Mais pour l'instant, je voulais le découvrir seul-à-seul.

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