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18 Mars

Grosse queue
"Plan à 3"
"handgag"

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HISTOIRE

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Premier épisode | Épisode précédent

Éveilleur

Chapitre -12

Mon doigt se trouvait dans le fondement de Benjamin. Je n’osai le bouger. Je n’osai le stimuler. J’étais hanté par sa réaction de la veille. Son rejet. Je continuai de le stimuler de langoureux baisers, de caresses sur tout son corps. Ses pecs, ses abdos, ses bras musclés. J’enfonçai toujours plus profondément ma langue dans sa bouche.

Soudain, il commença à bouger son bassin. Lentement. Il se stimulait tout seul, sur mon doigt pétrifié. Je préférai presque cela. Il se connaissait mieux que je ne le connaissais. Il savait quand s’arrêter sans avoir besoin de passer par la parole. Il savait quand accélérer. Et il le fit.

Couché sur le côté tous les deux, nos torses étaient collés. Tout comme le reste de nos corps. Nos deux queues tendues semblaient se battre en duel, ou plutôt, danser. Une danse effrénée. Une danse affectueuse. A chaque fois qu’il s’enfonçait sur ma phalange, je mimais un mouvement de bassin vers lui, imitant son mouvement.

Ne disait-on pas que pour séduire une personne, il suffisait de l’observer et de tenter de calquer ses mimiques ?

- Théo … C’est bon … Mmhh j’adore … ça … articulait-il avec difficulté.

Je lui mordis l’oreille.

- Aaah … miaula mon partenaire viril.

Il était beau. Ses cheveux noirs, coupés courts, luisaient. Son front aussi. Ses yeux étaient clos par le désir, par la passion. Lorsqu’il les rouvrait, il déposait sur moi ce regard attendri, ce regard ne pouvant signifier qu’une chose. L’envie.

D’une main je saisis les deux côtés de sa mâchoire et lui aspira les lèvres. Je le faisais mien. Je le mordais. Je le croquais. Je grognais. J’avais tant envie de le dévorer ! Mon met favori se tenait là, à ma merci. Je ne pouvais résister plus longtemps.

- T’en as envie ? dis-je alors, d’un ton ferme.

Il hésita. Il se dégagea de mon doigt. Pour une fois, je ne doutai pas. Il vint se placer au bord du lit, éclairé par le jour, transperçant mes fins rideaux. Là, sous un halo de lumière, je le vis briller. De profil, son corps se mit à luire. La ligne de chacun de ses muscles se dessinait. Ses pecs. Ses abdominaux. Ses fins poils parfaitement harmonisés. Et tout ce magnifique attirail bougeait en rythme, telle une vague sur la plage, à chacune de ses respirations saccadées.

Mon regard s’arrêta un instant sur entrejambe bien bandée. Droite. Son mât était supplanté par une toison à la fois bien sombre et rayonnante. Sa hampe se tenait fièrement, dressée vers le soleil. Son prépuce était remonté à la moitié de son gland. Ses deux testicules pendaient lourdement dessous.

Son corps tout entier m’attirait. Il m’inspirait. Si j’avais été un peintre, je n’aurais pas peint une, mais des dizaines de toiles. Si j’avais été un compositeur, je n’aurais pas composé une chanson, mais des centaines. Je lui aurais consacré des opéras entiers.

Non.

Je n’étais même pas encore un écrivain à mes heures perdues, à cette époque.

Je n’étais qu’un corps. Qu’un réceptacle bouillonnant de désir. Je n’avais pas beaucoup de solutions pour lui partager tout ce qu’il me faisait ressentir. Je n’avais que ce corps travaillé pour me plaire et plaire aux autres. Je n’avais que moi.

Alors, je m’approchai. Mes mains vinrent se caler dans le creux de ses hanches. Je l’attirai à moi. Mon torse colla à son dos. Ma queue vint frôler son sillon. Il frémit mais ne me repoussa pas. Là, j’allai chercher sa bouche et nous nous joignîmes à nouveau. Nous ne fîmes qu’un. Liés par nos langues. Notre salive. Notre ardeur.

Là, sous un éclat brûlant, il décida de se baisser. Il était beau. Il était viril. Et ce, malgré la position qui, pour nombre d’entre-nous, est le stéréotype du passif soumis, dénué de masculinité. Il était passif. Il n’était pas encore soumis. Et par-dessus tout, il était masculin.

Il était mon Benjamin.

- Tu en es certain ? murmurai-je, afin de me rassurer.

- Oui … Vas-y … Sois le premier …

De profil, la tête enfoncée dans un coussin, je ne pouvais plus que voir l’un de ses yeux sombres. Ses deux mains écartaient ses deux lobes, me dévoilant cet œillet poilu des plus attirants. Je m’y baissai et le lapa comme un fou. Il gémit et finit par étouffer ses bruits dans l’oreiller.

J’aspirai cette peau plissée. Je la mordillais. Je lui stimulai l’anus tout entier pour qu’il me désire toujours plus. Il se tortillait. Je n’avais aucun doute sur ses envies. Mon doigt rentra tout seul. J’osai en glisser un deuxième. Je sentis de la résistance mais, sans forcer, simplement par des lapements répétitifs, il s’écarta.

Lorsqu’il fut parfaitement adapté, je me redressai. D’une main, je me recoiffai et songeai. Je ne pus m’en empêcher. Combien de fois m’étais-je branler sur un fantasme similaire. Combien de fois l’avais-je imaginé, ainsi à quatre pattes, le postérieur en l’air ?

J’apposai doucement mon gland sur ce trou humide. Il frétilla. J’entendais sa respiration s’accélérer. J’hésitai un instant avant de pousser. Ses chairs s’écartèrent, de paire avec un soupir grandissant. Je m’arrêtai bien vite, le sentant souffler fortement.

- Inspire … Expire … lui murmurai-je.

Je ne pouvais pas encore me coucher sur lui, sinon je lui aurais susurrer ses mots dans son oreille. Si je le faisais, j’enfonçais encore cinq bons centimètres dans son fondement endolori. Je devais prendre mon mal en patience et accepter que le début n’était que souffrance lorsque l’on n’y était pas initié.

Je dus probablement attendre trop longtemps car je le sentis se reculer.

- Att- … murmurai-je, pris d’effroi.

Il reculait. Trop à mon goût. Il était extrêmement serré. Mon envie de jouir grandissait. J’empoignai ses hanches et repris le contrôle. Je me retirai un peu, avant de reprendre mon exploration. Ma queue était à présent à moitié dedans.

Sur ces centimètres d’acquis, j’entamai alors un va-et-vient. Constant. Ses soupirs s’accentuèrent. Il se mit à gémir. Je le sentais se dilater comme il fallait. Je pris de l’assurance et, malencontreusement, gagnai du terrain. Il cria. Ses poings serrèrent le drap. Au lieu de culpabiliser, je sentis une vague de puissance en moi, que je réprimai bien vite.

Je gardais cela pour plus tard.

J’étais à présent aux deux tiers. Benjamin haletait. L’une de ses mains vint inspecter son trou distordu ainsi que la bête à l’intérieur. Je le vis toucher sa peau écartée et le sentis frôler ma hampe. J’en frémis. Il longea ainsi ce qu’il lui restait à avaler et, probablement, fut-il un peu étonné de voir que je n’étais pas entièrement lui.

Il rabattit ses mains devant lui et, contre toutes mes attentes, se redressa brusquement. Ma queue disparut en lui. Il cria. Son visage se tordit de douleur. Je voulais lui crier « Tu es fou ! » mais seul un cri de volupté quitta mes lèvres. Ma toison pubienne vint caresser la peau fine de ses fesses.

- Anhhhh … laissa longuement échapper mon partenaire.

A présent, mon torse collait son dos. A nouveau. Sauf que cette fois, mon membre ne frôlait plus son sillon touffu. Non. Ma verge avait été engloutie par son fondement vierge de toute pénétration. Je me trouvais en lui. A travers ma queue je le sentais respirer. Se contracter. Apprécier, également.

Je reculais lentement. La peau de son sillon se contracta de plus belle. A croire qu’il aimait m’avoir en lui ! Pour son plaisir, je revins avec rapidité, d’un petit coup. A nouveau, je me retirai. A nouveau, il me suppliait corporellement de rester. Et, à nouveau, je m’enfonçai en lui.

Une fois que son trou me semblait plus ouvert, adapté aux dimensions de ma queue, je pris ses hanches et accéléra mes va-et-vient. Je me retenais. Je ne pouvais lui faire subir ce que Dimitri subissait. L’expérience n’était pas la même.

- Put- … Vas-y … Va au fond … se lâcha Benjamin, la tête en arrière.

Cette bouche semi-ouverte me donna des envies d’y fourrer ma langue. Mes doigts enveloppaient son menton assombri d’une barbe de deux jours. Il piquait. Je m’en moquais. Je l’embrassai langoureusement. Je lui dévorai la gueule. Ma queue tapa dans le fond. J’enchaînai alors les petits coups de buttoirs, comme pour creuser toujours plus loin. Toujours plus.

Ses réactions étaient démesurées aussi. Il appréciait. Non, il adorait ! Son corps me réclamait. Sa croupe était courbée de sorte à ce que mon pieu s’enfonce bien au fond, de sorte à ce qu’il ressente tout le bien que lui procurait.

Je ne pouvais plus tenir. J’en avais assez d’être enchaîné à cette éjaculation que je retenais. J’en étais presque agacé. J’avais juste envie de dire à mon sperme « Sors, jus de couille, macule-lui le fond. Féconde-le. Et laisse-moi apprécier sans me faire redescendre ! ».

Ainsi, je me calai bien au fond. Ma tête reposait sur son épaule transpirante. Mes bras l’enlaçaient. Et, d’une morsure, je lui fis ressentir ma frustration. Un dernier aller-retour. Un dernier cri de sa part et le jus sortit. Ma queue pulsa en lui. Je me sentais me décharger, comme si je n’avais pas éjaculé depuis des semaines !

Et quelle jouissance ! Quelle liberté !

J’haletais dans son cou. En émoi. En proie à la violence et au mélange de sentiment qui me prenait. Son torse pulsait aussi. Sa tête était renversée. Il expirait bruyamment.

- Qu’est-ce que c’était bon … Putain … articula-t-il.

Je repris mes esprits.

- Maintenant, commençons. Tu sens comme je suis encore dur ?

- Hein ?

D’une main ferme, je le fis se pencher. Ses reins se creusèrent, sa croupe s’offrit à moi. J’étais toujours bien au fond. Toujours aussi dur. Mes mains agrippèrent ses hanches, mes doigts s’enfoncèrent dans sa peau, en prévision de ce que je prévoyais de lui infliger. Il n’avait pas idée.

Je reculai fortement et, d’un coup, je rentrai brusquement en lui. Il était très bien lubrifié, bien ouvert aussi mais cela suffit à le faire crier. Un cri d’envie. Et je continuai. Je le bourrinai. Sortie lente, entrée brutale. Sortie lente, entrée brutale. Ses fesses valdinguaient au gré de mes coups de buttoirs. Ses halements aussi.

Je dois admettre qu’à ce moment je ne me préoccupais plus que d’une personne. Moi-même. Je ressentais pleinement le plaisir de baiser un cul vierge et serré.

Parfois, lorsque je me retirai complètement, une goutte de sperme sortait de son trou béant. Machinalement, je la récoltai du bout de mon gland rougi et la lui fourrai bien au fond, d’une puissante poussée. Evidemment, cela lui décrochait un long soupir.

Benjamin était presque avachi sur le clic-clac, épuisé par les assauts répétitifs, de plus en plus rudes. Sauf que je ne l’étais pas ! Et je décidai. En plus, je constatais qu’il prenait son pied alors pourquoi me priver ?

Je me retirai complètement. Ma queue avait perdue de sa vigueur mais restait relativement droite. Confiant, presque imbu de moi-même, j’écartais alors ses deux lobes et constatai le travail fait. Son anneau boursoufflé était écarté sur au moins deux à trois centimètres de vide. Il tentait de le refermer mais je n’étais pas dupe. Un fin liquide blanchâtre coula et tomba sur mon drap.

J’étais satisfait.

- Tu veux un verre d’eau ? dis-je.

- Volontiers, soupira-t-il en s’essuyant le front.

Nu comme un ver, je me levai. Benjamin me suivit. J’attendais scrupuleusement le premier pas. Il tressaillit, l’anus en compote. Amusé, je lui pris la main et le guidai. Nous allâmes dans la cuisine. Je me servis un verre. Il attendait le sien.

Je portai le verre à mes lèvres sous son regard envieux. Le liquide glissa à l’intérieur de ma bouche et me rafraichit. Toutefois, je ne l’avalai pas. Le verre posé dans l’évier, je m’approchai de lui, un sourire coquin. Il ne réalisa qu’au moment où je l’embrassai.

Je lui partageai l’eau fraîche. Il l’avala sans broncher, sans nous délier. Et nous reprîmes nos baisers fougueux. Mon mât se raidit contre lui. Il buta contre son ventre, contre sa queue à demi-molle. Ses baisers se firent plus ardents. Il me poussait contre la gazinière, à côté de mon évier. Je devais reprendre ma place de mâle.

Les rôles s’inversèrent. Evidemment. Je prenais l’ascendant. Sans ménagement, je le poussai contre le plan de travail, ma cuisine étant aménagée avec un îlot. Là, alors que nous nous embrassions, je le fis se retourner. Il savait ce qui allait lui arriver et pourtant, il le fit de bon cœur.

Il se coucha presque entièrement sur le meuble, malgré la Fayence, probablement froide. Heureusement, nous étions presque en été ! Il m’offrit son anus, encore ouvert, écartant ses lobes de ses mains puissantes. Le cochon avait du sperme qui lui coulait le long de la cuisse, se collant à ses poils. Il avait même sali le sol.

S’il était docile, je le lui ferai lécher. Cette idée érigea ma queue.

D’une traite, j’entrai et tapai bien au fond. Il étouffa un cri de surprise. Et je repris mes assauts plus ou moins violents. Je le tenais fermement par les hanches. Mes mains furent recouvertes des siennes. Ses ongles se plantèrent dans ma peau. J’aimais cela ! Alors j’accélérai, voulant le faire grimper au septième ciel.

- Vas-y … Put- … ain … haletait-il au gré de mes mouvements effrénés.

Je ne pouvais m’arrêter. Une de mes mains lui saisit sa tignasse brune. J’y allais toujours plus fort, toujours plus loin. A chaque coup de buttoir, je lui tirai la tête en arrière. Il adorait cela. Sa bouche était ouverte. Sa respiration, courte et saccadé.

- Continue … Déf- Ah ! … Défonce-moi ! me cria-t-il.

Je me couchai sur lui. De ma langue je lapai son lobe ainsi que le contour de son oreille, avant de lui susurrer :

- T’aimes ça, hein ? T’aimes ma grosse queue dans ton trou d’hétéro ?

- Je suis … Anh ! … Pour toi … Je suis un petit pédé ! articula-t-il.

Ses mots m’excitèrent. Je lui défonçai le trou pendant encore quelques secondes, avant de progressivement ralentir, pour reprendre mon souffle. Je sentis alors qu’il désirait bouger. Je m’écartai. Sans même me regarder, il grimpa sur le plan de travail, bien large et s’y coucha sur le dos. Là, il releva les jambes, m’exposant à nouveau son trou défoncé.

J’avais beau tasser mon jus au fond, il perlait encore. Un ménage d’après sexe s’imposerait.

- Ne t’arrête pas … Reviens … S’il te plaît … me supplia-t-il.

Il y avait une forte envie dans son regard. Presque une dépendance à ma queue. Et moi, j’étais dépendant de lui. Sa virilité me donnait envie de le baiser.

Alors, je ne me fis pas prier. Ses jambes poilues sur mes épaules, je pointais mon gland sur son anneau. Une simple poussée suffit pour qu’il entre dans ce canal béant. L’entièreté de ma queue y fut engloutie. Je me demandais même s’il la sentait encore. Pour ma part, la sensation restait la même. Chaude. Humide. Jouissive.

Et nous reprîmes nos ébats fougueux. Mes bras l’enserrèrent. Je l’attirai à moi. L’avantage du missionnaire, c’était de pouvoir embrasser son partenaire. Visiblement, nous appréciions cela tous les deux. Nos langues dansaient l’une contre l’autre. Ses bruits bestiaux en étaient étouffés et pourtant, je pouvais les sentir.

A un moment, il balança la tête en arrière. Je lui dévorai alors le cou. Il vibra. Dans cette position, j’avais également accès à sa queue. Elle était fièrement droite, remontant jusqu’à son nombril. C’était la première fois, depuis que je le prenais, que je m’intéressais à elle. Un nouveau jeu me vint en tête. Le faire jouir.

Ma tige toujours bien au fond de lui, je continuais mes mouvements de va-et-vient. Je m’étais redressé et, embrassait ses deux jambes qui reposaient sur mes épaules. Il était musclé, c’était indéniable. Et poilu. J’appréciais le tout. Il réagissait fort bien à mes baisers, se tortillant de désir.

Une main vint caresser ses pectoraux. Elle descendit jusqu’à son abdomen et rencontra sa queue. Il frémit.

- N’y … touche pas … gémit-il.

L’idée-même de franchir l’interdit me rendait aussi dur d’un roc. J’empoignais cette tige, humide. Les poils autour étaient même collants. Je crus même qu’il avait juté en secret puis réalisai qu’il mouillait énormément. Du liquide pré-séminal perlait au bout de son gland, partiellement recouvert de sa fine couche de peau.

Mes doigts autour de cette hampe, j’entamai un lent va-et-vient, à contrario de mes assauts dans son fondement. Le contraste le faisait se tordre de plaisir. Parfois, il se redressait, comme pris de spasmes, alors j’arrêtais toute masturbation et il s’écroulait, frustré.

Puis, j’inversai. Ma queue entrait très lentement dans son anus, avec une extrême douceur tandis que je le branlais énergiquement. Il se mit à inspirer et expirer bruyamment. Ses doigts s’accrochèrent aux contours du plan de travail.

- Ah … ! Ah … ! Aaanh … gémit-il.

Ses cris m’excitèrent. J’accélérai à nouveau dans son cul. Je le bourrinais comme j’aurais bourriné Dimitri, aussi expérimenté qu’il était. D’une main je le branlais avec force, d’une autre je lui maintenais une cuisse.

Il jouit dans une longue complainte digne d’un animal. Un jet pulsa jusqu’au creux de son cou, le reste s’étala sur ses pecs et son torse, avant de me couler dans la main. Il ne perdait pas de sa vigueur, tout comme moi.

A l’intérieur, je le sentis se contracter avant qu’il n’éjacule. Aussi, ses sphincters emprisonnèrent ma queue. Cela me fit accélérer, amplifier mes mouvements. Le plaisir éprouvé me fit juter de nouveau. Encore en lui. Je me plantai alors au fond et me vidai, la tête en arrière, dans un râle bestial. Je tremblais.

Nous reprîmes ensemble nos souffles. Je me couchai sur lui. Ma main était toute poisseuse. Je la lui portai machinalement à la bouche. Il lapa d’abord un doigt. Puis deux. Puis raffola de la main toute entière, comme un animal affamé.

Je sortis alors de son trou, avec un bruit de ventouse caractéristique. Ses jambes s’affaissèrent, molles, sur le plan de travail. Il était épuisé. Son trou béant dégoulinait littéralement. Lorsqu’il se leva, il souilla mon sol. Il n’était pas du tout gêné, encore en proie à son orgasme, sans doute.

Nous nous embrassâmes. Mes mains glissèrent le long de son dos moite jusqu’à ses fesses. Un doigt s’y glissa, dans ce sillon plus qu’ouvert. Là, il sentit qu’il coulait. Il vit alors les tâches sur le sol. Nous échangeâmes un regard et, sans même que je dise quoique ce soit, il se baissa.

Au niveau de ma queue ramollie, il l’engloutit dans sa bouche, se délectant des dernières gouttes de jus. Pour un hétéro, il n’était pas farouche. Je le sentis aspirer jusqu’à la fin ce méat de couilles.

Puis, il fixa. Il avait un air de parfait soumis. Je le domptai du regard. Il ne me résista pas. Il se baissa de plus belle. A quatre pattes. Et, tel un chien devant son écuelle, lapa le nectar. Il se redressa même avec les perles de jus et les avala sous mes yeux. Il était bien satisfait, le con !

- Bien, le gratifiais-je.

Evidemment, je ne pus m’empêcher de le biffler une fois ou deux, pour affirmer ma supériorité. Il était mien. Marqué par mon jus. Soumis à ma queue. Il avait apprécié ce petit jeu, comme si c’était inné en lui.

- Viens, allons à la douche maintenant.

Je l’aidai à se relever d’une poigne virile et nous dirigeâmes vers la chambre, main dans la main. Je lui fourrai alors deux doigts dans le trou en guise de bouchon pour éviter qu’il ne salisse tout l’appartement. Cela le fit sourire. Et cela m’amusait.

Arrivés dans la salle de bain, nous nous embrassâmes à nouveau. Mes phalanges étaient toujours au chaud. Je les fis tournoyer un peu, lui titilla la paroi. Il était très réceptif et, du coin de l’œil, je pouvais voir sa queue se durcir à nouveau … La mienne également.

Je possédais une grande baignoire en O. Nous y entrâmes et y restâmes un moment debout, à nous embrasser, nous caresser tout le corps. Ses doigts descendirent jusqu’à mon propre anus. Je frémis. J’étais sec. Il porta alors son index à ma bouche et me fit le lécher. Je savais ce qu’il s’apprêtait à faire mais je me laissai guider.

Une fois humide, il l’apposa à nouveau sur mon trou. Je me détendis et accueillis, non sans difficulté, ce corps étranger. Je n’étais pas encore pleinement excité pour mais je n’étais pas réticent non plus. Je me laissais porter par mon désir. Et Benjamin sut extrêmement bien me stimuler. Baisers dans le cou. Petites morsures. Jeux de langues. Il me rendait fou.

Si bien que son doigt fut vite oublié.

Contre mon bas-ventre, je sentais sa tige grandir. Elle pulsait. Elle était si droite et dure ! Je ne l’avais jamais vue comme cela. Exceptée la veille, lorsqu’il s’apprêtait à prendre Dimitri. D’une main j’entrepris de l’astiquer un peu, de haut en bas. Cette queue me faisait envie.

Je sentis qu’il s’apprêtait alors à rentrer un troisième doigt. A vrai dire, je n’avais pas senti le deuxième. Plutôt que de me laisser doigter, je préférai me mettre à genoux dans la baignoire et lui prodiguer une délicieuse fellation. Je suçais comme un acharné, comme un homme en manque. Je l’étais.

J’avais faim.

Je léchais cette épaisse tige de long en large. Du bout du gland à la base, masquée sa touffe brune. Et, comme je pouvais, je me préparais également de deux de mes phalanges. J’adorais faufiler ma langue sous son prépuce, cela semblait bien lui plaire. Sa tête partait régulièrement en arrière.

Lorsqu’arriva le moment fatidique, ce moment où je me sentais prêt, je le repoussai violemment contre le rebord de la baignoire. Il fut obligé de s’asseoir, sur l’espace initialement prévu pour se savonner. Là, la queue érigée, les pattes écartés, je m’avançai dans sa direction, le contrôle toujours en main.

Après un petit baiser d’encouragement, pour nous deux, je décidai de lui tourner le dos. Une main lui saisit la cuisse, tandis que je faisais mine de m’asseoir, tandis que l’autre cherchait sa queue. Je la trouvai, entre ses jambes évidemment, plus droite que jamais. Trempé de mouille et salive.

L’une de ses mains massa mon trou. Il s’y prenait bien. Il était très doux. Je le repoussai. Je voulais autre chose. Je reculai vers lui. Sa queue buta contre ma fesse droite. Cela faisait bien longtemps qu’une queue ne s’était pas autant approchée de mon orifice.

Je vainquis mes dernières craintes et me laissa transporter par mon désir.

Je sentis son gland contre mon anus. Il était dur, bien gorgé de sang. Il allait me transpercer comme une épée. J’en rêvais. Je me laissai choir dessus. Mon trou aspira la pointe de sa tige. J’hoquetai, épris.

A ce moment, peu importait que ce soit Benjamin ou un autre. Je n’assouvissais pas un désir avec Benjamin. J’assouvissais mon propre désir de bite. Egoïstement. Et je désirais cette bite au plus profond de moi.

Il tordait l’entrée de mon trou peu habitué à être comblé. Je possédais bien un godemichet mais je ne l’avais utilisé que deux ou trois fois. Guère davantage. Le plaisir était tout autre. Ressentir un vrai membre de chair entre ses propres chairs … Il n’y avait pas de sensation comparable.

A un moment, il voulut bouger. D’une frappe sur la cuisse je lui fis comprendre qui dirigeait. Qui décidait. Je dirigeai ma progression sur sa bite. Je choisissais le rythme. J’inspirai alors longuement et, en proie à mon envie exponentielle, en dépit de toutes mes barrières mentales et psychologiques, je m’assis entièrement dessus.

Je voulais le sentir pleinement élargir mon cul.

Ce traitement lui arracha un cri aigu. Ses mains serrèrent mes hanches. Ses ongles se plantèrent dans ma peau, imprimant des traits rouges. Assis, je soufflais vivement. Je souffrais durement. Et pourtant, j’appréciais cela.

Je sentis la tête de Benjamin tomber sur mon épaule.

- Dé- … Désolé … J’ai joui … me dit-il.

Le temps de ma pénétration était alors compté. J’avais encore envie. J’en avais encore trop envie pour en terminer là. Alors j’empoignai ses cuisses et rassemblai mes dernières forces. J’entamai de lents va-et-vient destinés d’abord à habituer mon anus endolori. J’aimais sa putain de bite. Je l’adorais.

Puis j’accélérai brusquement. Je donnai tout ce que j’avais. Parfois, je remontai à l’en expulser de mon trou. Sa queue luisait. D’une main, je la redressai et me la remettai au fond, dans un long soupir. Qu’est-ce qu’elle était bonne ! Je n’en avais jamais assez. Je ne me lassais pas de la sentir écarter mes chairs !

Epuisé, je finis par rester là, sa queue au chaud. Il vint me faire tourner la tête et m’embrassa langoureusement. Nos langues se mêlèrent. Je finis même, toujours embroché, par me retourner pour lui faire face. La position était fort inconfortable. Mon cul expulsa sa queue molle. Je sentis alors son sperme couler dans la baignoire.

Nous restâmes un moment, enlacés, unis par nos baisers avant de prendre une douche des plus méritées ! Evidemment, nous ne pûmes résister à nous toucher de partout, enivré par cette eau bouillante. D’abord de simples doigts, puis de simples caresses buccales … Avant que ses fesses n’en redemandent !

Il me vola mes dernières gouttes d’énergie.

Après cela, nous allâmes dans le lit, exténués. Nous nous endormîmes alors qu’il n’était midi. Nu, l’un contre l’autre. On se réveilla dans l’après-midi, tout sourire. Nous aurions dû aller travailler, cette après-midi-là. Nous n’y étions pas. Nous profitâmes de nos derniers instants. De nos dernières caresses.

Toutes les bonnes choses avaient pourtant une fin ! Il devait rentrer chez lui. Je devais reprendre le court de ma vie. Nous devions mettre fin à cette bulle de désir, à cet espace parallèle que nous avions créé.

Nous nous séparâmes dans de tendres embrassades. Des doux baisers. Une main sur nos parties épuisées qui, à cet instant, ont dû se dire « Oh non, pas un nouveau round ! », se recroquevillant dans nos boxers respectifs. Amusés, nous nous saluâmes.

Ainsi, il quitta mon appartement en fin d’après-midi. J’avais passé un merveilleux moment. Tant avec Dimitri qu’avec mon Benjamin. Je voulais évidemment recommencer au plus vite.

Le ciel était bien bleu. Les cigales chantaient encore. L’été était bientôt là. L’air était suffoquant. Il faisait chaud. J’étais chaud. Ma porte d’entrée se referma sur mon visage illuminé, souriant jusqu’aux oreilles. Heureux.

 

Bonjour ! Pour tout renseignement, contact privé, remarques, avis ou autre, je vous invite à m’écrire à l’adresse mail suivante : . N’hésitez pas, j’apprécie tous messages.

J’espère sincèrement que vous prendrez plaisir à suivre cette histoire que j’en ai à l’écrire ! A bientôt.

Alex.

Alex

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