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18 Mars

Grosse queue
"Plan à 3"
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HISTOIRE

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Premier épisode | Suite de l'histoire

Je kiffe mon collègue Nicolas

Chapitre 4 | Gian

Nous sommes mardi matin, au 19e étage d’une tour de la Défense presque complètement occupé par le service informatique d’une grosse boite américaine.  C’est là que je travaille. Ambiance tour de verre, moquette au sol, éclairage blanc, quelques salles de réunion, dont les murs, sont couverts de tableaux et paperboard  et des bureaux alignés sur des centaines de mètres carré.

Je vais reprendre un café à la machine avant de revenir m’asseoir, je vais en avoir besoin ! Aujourd’hui c’est tension maximale, le boss n’est pas content. Ce n’est pas un scoop il n’est jamais content. Oui, mais « cette fois c’est plus grave » m’a affirmé  sa secrétaire quand elle m’a appelé pour me dire qu’il nous convoquait tous les 3 ce soir à 18 heures. Nous ? Moi, Nico (eh oui mon beau collègue dont je vous parle tout  le temps) et Florien, qui sommes les responsables des projets Sunrise 1, Sunrise 2 et 3 qui ont pris beaucoup de retard, d’où la fureur du boss.

Ceci dit, pour moi la situation est sous contrôle, c’est plutôt Florien et Nico qui sont à la bourre, notamment à cause du fournisseur de matériel, GI-France. Le boss a également convoqué le nouveau commercial de GI-France, Rodolphe Giroud.

Donc on passe la matinée à préparer nos documents. Je fais régulièrement des allers-retours au bureau de Nico pour savoir si je peux l’aider et surtout trainer un peu avec lui.

–       Non, non ca va aller merci, me répond-il, mais en me lançant un grand sourire quand même.

Vers 11 heures, je vois quelqu’un qui ne fait partie des équipes arriver sur le plateau. Il est à côté du bureau de Nico. Vu la distance je ne vois pas encore son visage, mais je remarque tout de suite une silhouette élancée malgré une taille moyenne (1,75/1,78 mètre au garrot je dirais). Évidement quand il est de dos je mate son cul bien moulé dans un pantalon de costume gris clair.

Je le mate toujours, puis il s’avance vers mon bureau. Merde alors, mais c’est Rodolphe ! Je ne l’avais pas reconnu avec son costard, qu’est ce qu’il fout ici ?

Quand il arrive devant mon bureau, il me tend la main :

–       Bonjour ! Rodolphe Giroud, je suis le commercial de GI France et c’est moi maintenant qui vais  m’occuper des fournitures d’ordinateurs pour votre projet.
–       Putain, qu’est ce que tu fous ici mec ? lui dis-je à voix basse.
–       Bah je viens de te le dire !

Incroyable ! Ça fait des jours qu’on s’envoie des mails et je n’ai pas fait le rapprochement !

Puis je continue :
–       Attends un peu, ça fait des mois qu’on baise ensemble régulièrement et je ne savais même pas que tu t’appelais Giroud et encore moins que tu bossais pour nous.
–       Oui bah en même temps on ne se voyait pas pour parler informatique !
–       Et tu connais Nicolas ?
–       Bien sûr, je travaille avec lui depuis 1 an. On s’entend bien, d’ailleurs c’est grâce à lui que j’ai pu m’inscrire à la salle de sport où on s’est rencontrés tous les 2.
–       Ah mon coquin ! et alors il est comment Nico au lit ?
–       Ah je ne sais pas, on n’a jamais rien fait !
–       Hummm
–       Non, non, je te jure !
–       Bon on reparlera de ça plus tard, faut qu’on prépare la réunion de ce soir. Ça va tanguer ! Le patron est tendu comme un string !

Après une heure de boulot intense, je propose à Rodolphe d’aller manger un morceau, ce qu’il accepte bien volontiers  et je rajoute en lui faisant un clin d’œil :

–       je vais proposer à Nicolas de venir avec nous !

Malheureusement, Nico est trop occupé pour se joindre à nous, ou il ne veut pas !

–       Non désolé, tu peux me ramener un sandwich par contre ? Peu importe quoi ! ce que tu trouves.
–       No souci !

Dans l’ascenseur, je regarde Rodolphe :

–       T’es Canon habillé comme ça mon Rodolphe ! Ton pantalon te fait un cul magnifique. Ça te fait même aussi un beau paquet.
–       Ah oui ? Tu veux voir de plus prêt dit il en m’embrassant et en prenant ma main pour la poser sur sa braguette.
–       Rhooo, attends-tu déconnes, pas ici. C’est déjà assez tendu, je me faire virer si on nous voit.
–       Attends, j’ai une idée !

C’est vrai que Rodolphe n’est jamais à court d’idées pour baiser, mais là on est au boulot et je crains le pire, du genre qu’il me propose d’aller dans les toilettes en marbre de la direction ou de faire ça dans le parking sur le capot de la Mercedes du président.

–       Ta boite n’a pas de bureau dans l’immeuble d’en face on est d’accord ? me demande-t-il les yeux particulièrement brillants.
–       Nan !
–       Ok donc on y va, comme ça tu ne  seras plus au boulot, tu fais ce que tu veux.
–       T’emballes pas, même si ce n’est pas ma boite, niquer dans open space ce n’est pas forcément toléré !
–       T’inquiètes ! suis-moi !

On rentre dans l’immeuble d’en face par une porte dérobée, grâce à un pass magnétique. Aucune idée de la façon dont il a eu cette carte, il l’a sûrement piquée à un ancien amant, mais je m’en fout je commence à bander fort.

Il se met à l’écart pour passer un rapide coup de fil et on prend l’ascenseur.

7e étage. On prend à droite. On passe une barrière, où il est indiqué « accès interdit zone en travaux ».

–       Eh, mais où est-ce que tu m’emmènes  là ? On va faire une partouze avec les maçons ?

Il se retourne, pour me rouler une bonne pelle, pendant qu’il ouvre ma braguette.

On marche encore un peu et Rodolphe ouvre une porte. Je commence à rentrer et fais un pas en arrière devant une vision d’apocalypse ! Le plateau est gigantesque, c’est à peine si on peut voir les extrémités, les moquettes sont à moitié arrachées, des spaghettis de fils électriques s’échappent des plafonds éventrés, seuls quelques plafonniers qui se balancent au bout de leur câble fonctionnent et diffusent une lumière blanchâtre. Près des murs il y a un désordre de matériels de chantier, des escabeaux, des outils, des pots de peinture… Il y a même une perceuse qui est encore branchée comme si les ouvriers avaient du fuir précipitamment en laissant tout derrière eux.

Je me retourne vers Rodolphe le regard interrogateur :

–       Tes sûr ?
–       Je connais ce chantier, il est à l’arrêt pour raisons administratives,  c’est ma boite qui devait livrer les ordis. Je viens d’appeler pour vérifier et il est toujours arrêté. On va être tranquille. Et puis c’est bandant comme ambiance non ?
–       Je dois dire que oui, j’ai toujours rêvé de baiser sur un chantier !

Il referme la porte derrière nous, puis il m’enlace, défait ma chemise, dégrafe mon pantalon, en moins de deux je suis à poil. Il a juste eu le temps d’enlever sa veste, que je lui roule une pelle pendant qu’il attrape ma bite pour la branler. Dans la précipitation, je manque de lui arracher sa chemise.

Très vite, il  me tourne et se baisse pour me bouffer le cul. J’attrape un escabeau sur lequel je pose mes avant-bras et j’écarte bien les cuisses pour laisser un maximum de place à langue de Rodolphe. Je suis à peine installé que je sens déjà sa teube entre mes fesses qui pousse sur mon trou. Je passe la main pour vérifier qu’il a bien un préservatif. C’est le cas ! Whaou ! Comment il a fait pour le mettre un aussi vite ?

Il ne prend pas de ménagement et enfonce son dard d’un coup.

–       Aïe merde, fais gaffe !

Rodolphe est comme un fou, il me ramone de plus en plus vite. Au début il est même obligé de tenir le préservatif à la garde pour qu’il ne reste pas dans ton mon cul serré lors les mouvements de retrait. Mon corps est balancé de tous côtés, c’est  à peine si j’arrive à tenir debout et je me retiens tant bien que mal à l’escabeau en équilibre instable.

Mais j’adore le mouvement de cette bite qui force le passage et remplit mon cul serré et peu lubrifié. Je sens chaque centimètre pénétrer dans mon intérieur en feu. Je suis tellement concentré sur cette sensation que je ne me branle même pas et je vois ma queue se balancer dans tous les sens au gré du pilonnage intensif de Rodolphe.

Une plaque de l’escabeau est mal fixée et ça  fait des grands « Klang ».  Entre l’escabeau qui fait un bruit de casseroles, moi qui suis passé des gémissements aux hurlements et Rodolphe qui fait des cris de bûcheron à chaque coup de reins, je peux vous dire que ça fait un beau bordel ! On doit nous entendre jusqu’à la porte-Maillot et on se dit quand même qu’on devrait freiner nos ardeurs, sinon on ne va pas tarder à voir rappliquer la Sécurité.

Je profite d’un mouvement de retrait de Rodolphe, pour me dégager et me mettre par terre sur les genoux et les avants bras en me cambrant pour pointer  mon cul en l’air. Rodolphe s’accroupit légèrement pour enfoncer sans ménagement et cette fois sans difficulté, sa bonne bite bien dure.

J’adore cette position, qui me donne des frissons à chaque passage de son barreau. On est en pleine extase, mais on se retient dans nos émotions pour ne pas ameuter le quartier.

Je trouve la force de contracter mon sphincter au maximum et avec cette nouvelle pression sur sa bite, je sens que mon Rodolphe est en train de venir. Je commence à le connaître ! Il se bloque au fond de mon trou et sa bite est tellement serrée que je peux sentir les spasmes.

Enfin, Il s’allonge par terre complètement essoufflé. Je me mets accroupi au dessus de son visage en sueur et lui présente ma queue qu’il, va attraper, lécher, sucer et branler jusqu’à ce que je lui repeigne la face.

Eh bien nous voilà déjà plus léger. Baiser c’est bon pour le stress, mais ça nous a un peu retardé cette affaire.

On a plus le temps d’aller manger et on repart aussi sec au bureau, en récupérant au passage un sandwich pour Nico.

15 minutes après on se retrouve très sérieux et l’air de rien pour préparer la réunion de ce soir entre moi, Rodolphe et Nico, qui est en train de dévorer son sandwich. J’adore le mouvement de sa mâchoire, de sa bouche et de ses lèvres. Rodolphe qui m’observe en train de dévisager Nico avec envie me fait un signe réprobateur. Il a raison ce n’est pas moment !

17 h 55 : Nous sommes épuisés, on a bossé comme des dingues (on a un peu niqué aussi c’est vrai), c’est l’heure !

On s’est installés un peu en avance dans la salle de réunion, très joliment décorée de l’étage de la direction, et nous attendons le boss. Silence de mort, même les mouches ne volent plus.

Il arrive, comme prévu il fait son blabla, vous êtes nuls, yen a marre, etc.… Moi je suis un peu épargné,  ma partie n’est pas trop en retard, car justement GI France a été cool avec moi au détriment des autres.

Après 15 minutes de tonnerre, je profite de l’accalmie relative pour faire ce que je sais faire de mieux au boulot : lancer une petite vanne juste ce qu’il faut pour détendre un peu l’atmosphère et ensuite je présente mon analyse, ma synthèse et le plan d’action.

Je prends la parole, déroule les problématiques, indique que le retard de l’équipe de Nico est aussi du au fait que GI-France a donné la priorité à mon équipe. Je rajoute que nous travaillons en parfaite collaboration entre GI-France, moi, Nico et Florien et je déroule mon plan d’action.

Le boss ne parle plus et fait semblant de réfléchir. C’est bon signe.

Il va quand même nous engueuler pour le principe, mais c’est gagné ! Réunion terminée, torchée en 45 minutes chrono.

Ouf !

Une fois Florien sorti de la salle, Rodolphe nous dit :

–       Bon les gars, je vous offre une bière en bas
–       Ce n’est pas volé !
–       Allez-y, nous dit Nico, j’ai un truc à finir et je vous rejoins dans 5 minutes.

Je me sens soulagé, je crois que j’ai marqué des points aujourd’hui, auprès du boss, mais surtout auprès de Nico.

Rodolphe ajoute :

–       T’as un coup à jouer avec Nico. Je l’ai bien observé pendant la réunion et il faut voir comment il te regarde quand tu parles. Ça ne trompe pas.
–       Nan, c’est parce qu’on était tous en stress.
–       Fais-moi confiance, vas-y !
–       Oui peut-être…

Je ne suis pas complètement convaincu de ce que me dit Rodolphe, n’ayant jamais vraiment perçu l’attrait que Nico pourrait avoir pour moi. Mais disons que cela me redonne un peu d’espoir.

On a finalement choisi une table dans le bar, plutôt que le comptoir. Sophie, une de nos collègues nous a aussi rejoints. J’adore Sophie, elle met toujours une bonne ambiance et nous fait marrer avec ses problèmes de couple et de belle-mère. C’est surtout une collègue cool qui ne nous a jamais tirés dans les pattes, ce qui n’est pas si courant dans notre boite. L’ambiance est à la détente après ce stress, on parle de tout et de rien et les bières aidant on sort aussi pas mal de conneries.

À l’occasion d’un échange entre Sophie et Nico auquel je participe distraitement, Nico lance :

–       Ah moi j’adore les gens qui ont de l’humour.

En se retournant vers moi, il rajoute.

–       Et toi Olivier, t’as vraiment beaucoup d’humour !

Quelle occasion ! J’ouvre la bouche pour répondre un truc sympa à Nico accompagné d’un grand sourire évocateur quand juste à ce moment-là, un mâle, genre italien, teint mat, cheveux noirs coiffés en arrière, yeux noirs, sourire de prédateur, élégant avec un petit coté bad boy, fait une entrée remarquée dans le bar. Il semble flotter dans l’air tant sa démarche est souple et féline. Tous les regards se tournent vers lui, ceux des filles comme ceux des garçons.

Surpris, bonne surprise même, il s’approche de notre table. Manifestement il connaît très bien Nico qu’il embrasse en premier, puis fait le tour pour nous claquer la bise en se présentant :

–       Hello, Gian, dit-il d’une belle voix un peu rauque avec un léger accent italien.
–       Olivier, enchanté !

Oui, je suis vraiment enchanté et ça doit se voir.

Je lance un regard interrogateur à Rodolphe, qui veut dire : « tu le connais ? » il me répond par un haussement d’épaules et une petite mimique qui signifie « non ».

Comment le décrire plus ? C’est simple, ce mec est juste mortellement sexy !

Il s’assied à côté de Nico avec qui il a des gestes très familiers, voire tendres. Est-ce que c’est son mec ? Probablement pas, il ne l’a pas embrassé sur la bouche en arrivant.  Ou un ex ?

On continue nos échanges de plus en plus avinés. Je n’arrête pas de regarder vers Nico et Gian, qui parlent souvent entre eux.  J’ai l’impression que Gian me sourit aussi beaucoup.

Finalement vers 20 h 30 heures, Gian  se lève, ramasse sa veste, embrasse Nico sur la joue tout en le prenant légèrement par la taille comme font souvent les méditerranéens et lui lance, « À samedi Nico ».

Puis il fait le tour de la table pour nous faire un petit smack d’au revoir. Il arrive devant moi, m’embrasse sur la joue très près de ma bouche de sorte de l’extrémité de nos lèvres vont s’effleurer et fait glisser sa main assez fermement de ma taille jusque sur mes fesses.  Il sent bon un parfum que je ne reconnais pas, mais qui est très délicat. Je me rassois rapidement pour cacher un fort début d’érection qui déforme mon pantalon.

Le temps de finir les verres et les conversations, me voilà vers 21 heures sur le trottoir en train de marcher seul vers le RER. Je suis claqué et je rêve d’une bonne nuit de sommeil, au grand dam de Rodolphe qui aurait bien repris notre séance de midi, mais en plus tendre m’avait il promis.

Devant l’entrée de la station, j’enfonce les mains dans mes poches pour récupérer mon pass Navigo et j’y trouve, avec surprise, un dessous de verre en carton porteur d’un message écrit au stylo.

Je prends mon portable pour appeler Rodolphe.

–       C’est toi qui m’as mis le dessous de verre dans la poche ?
–       Qu’est-ce tu racontes ? Quel dessous de verre ?
–       T’es sûr ?
–       Bah Oui !

Je souris et respire à fond.

Rodolphe reprend,

–       Allo ? t’es encore là ? Ça va ?
–       Ouais ouais, très bien même !
–       Et alors qu’est ce qu’il y a sur ce carton ?
–       Bah, ça ne te regarde pas !
–       Déconnes pas, maintenant que tu m’as appelé, vas-y.
–       OK, c’est écrit : « Le Riad, samedi 15 heures ».
–       Naaannn ! c’est le sauna dans le 20e ?
–       Yep !
–       Bah qu’est-ce qui t’a mis ça dans la poche ? Gian ?
–       Je suppose que oui !

Moi qui voulais une bonne nuit de sommeil, j’ai bien du mal à m’endormir avec cette perspective excitante. Une seule question me taraude, est-ce que Nico sera là ?

À suivre !

Olivier777

Suite de l'histoire

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