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HISTOIRE

Premier épisode

Agriculteur

Saison 6 | Chapitre 2 | Jachères

Aux Chênaies, les après-midi dominicaux sont, en général, voués au repos. Je profite des rayons de ce soleil d’automne pour faire un tour des paddocks, des quignons dans les poches pour approcher chacun des chevaux car je veux les garder dans une familiarité confiante. Mais aussi, je recherche la compagnie de ces animaux qui me calme comme un doudou enfantin ; j’aime leur menton rond qui tremblote, leurs lèvres qui clapotent pour agiter leurs vibrisses, la douceur du ladre de leur peau, leur souffle puissant et, sous leur air endormi, cette vigilance toujours en alerte. Or, voilà qu’il redresse vivement ses oreilles : c’est le patron qui déboule :

- « Julien … » Il est en tenue de travail et me fait signe de le rejoindre. Nous partons dans le C15, sans un mot d’explication. Il m’emmène et me fait découvrir des parcelles arables dont certaines en jachère, qui s’intercalent ou jouxtent celles des Chênaies. Nous discutons du parcellaire et de la possibilité de réunir certains champs afin de les rendre plus facilement exploitables avec les machines actuelles en limitant les manœuvres et les fourrières tout en conservant un maillage bocager auquel, l’un comme l’autre, sommes attachés.

Le débat qui s’engage est âprement disputé car chacun a sa vision, lui tient à conserver des tracés de haies parce qu’il les a toujours connus ainsi, en protections climatiques, et moi soutenant mes points de vue avec des arguments issus de ma toute récente formation avec la lutte contre le ravinement ou la préservation du potentiel hydrique. Et je refuse de m’en laisser conter si facilement car j’ai l’intime conviction, même si nous sommes d’accord, de la nécessité de lui tenir la dragée haute pour ne pas me laisser dévorer. Un petit sourire ironique soulève la pommette de Lecourt, plisse son œil et me pique au vif.

– « Qu’y a-t-il, patron ? » Mais il se défausse avec un petit signe de dénégation comme s’il n’y avait pas d’obstacle. Puis il m’emmène un peu plus loin, jusqu’à un verger, une longe de pommiers enclavée dans les emblavures et protégée par sa haie impénétrable mêlant aubépines, noisetiers et autres, entrelacés de puissantes ronces. Les arbres portent encore des fruits, quelques branches sont cassées, des boules de gui apparaissent çà et là et je m’en désole :

- « si rien n’est fait, ce verger disparaitra bientôt, comme tous les autres … » Je me glisse sous la clôture pour ramasser deux pommes délaissées. Aucun fruit conservé en frigo ne produit plus ce petit bruit de déchirement quand on y plante ses incisives, ni cet arrachement quand on en prélève un éclat et on ne retrouve ce gout piquant et frais qu’en dégustant le fruit défendu juste là où il a muri. Je vois que Lecourt a le même plaisir que moi à mâcher la chair croquante et juteuse de la Reinette. Et toujours cette lueur maligne dans l’œil. Que me veut-il, à la fin ?

Nous repartons, délaissant le chemin qui mène à la grangette pour nous engager, un peu plus loin dans un chemin presque refermé par les ronciers qui l’encadrent et si profondément orniéré que nous devons abandonner le C15 pour poursuivre à pied. Après quelques pas, nous arrivons en haut de la rupture de pente qui dévale vers la rivière, s’épanouissant auparavant en une large bande d’expansion des eaux, à l’herbe grasse, et composant un paysage que, désormais, je connais bien.

– « Tu vois ici, Julien, toute l’importance de l’accès à l’eau pour nos animaux. Chaque ferme avait sa bande de prairie permettant aux bêtes de s’abreuver et de remonter lors des crues. »

Mais ici, les clôtures sont branlantes, les délaissés n’ont pas été fauchés et forment de petits bouquets où prospèrent les orties et les églantiers. D’un signe du bras, Lecourt m’entraîne à sa suite, franchissant deux lignes de barbelés distendus avant d’arriver auprès de la grangette qu’un repli de terrain formant un coude de la rivière cachait à notre vue. Il y a donc deux bandes de prairies délaissées et à reprendre. Il a un geste large du bras.

- « Tu vois, les terres du père Germain sont pour l’essentiel mitoyennes des Chênaies »

Je suis ainsi perdu dans mes pensées quand il s’approche. Je vois son air amusé, son œil rieur, son menton relevé qui me toise.

– « Julien cogite et se passe la rate au court bouillon … » Cette remarque, associée à son air fanfaron, m’irrite imperceptiblement et je relève vers lui un œil noir.

– « là, mon gars Julien, c’est à ton tour d’avoir besoin qu’on s’occupe de toi … » Doigt pointé, il me regarde par dessous ses sourcils et ce n’est pas un regard de triomphe, non ! Je m’étais trompé. C’est du velours et du feu qui couve. Quand il lève sa main et effleure mon bras du bout de ses doigts, le circuit électrique se referme et le courant nous parcourt immédiatement, rive nos yeux, hérisse nos peaux et nous précipite, soudés dans la pénombre chaude de l’alcôve de paille. La boucle de sa ceinture tinte, je tire sur sa chemise, dégage le maillot de son pantalon, mes mains glissent à plat dans sa fourrure et trouvent ses deux tétons. Il écarte ses deux bras levés, pliés à angle droit comme pour une reddition :

- « vas-y Julien ! Pince aussi fort que tu en as besoin pour pouvoir me faire confiance ! » Mais je projette mon buste en avant, mes lèvres cherchant les siennes et ma langue conquérante se noue à la sienne. Il ronfle bruyamment en répondant à mon assaut et me repousse, m’écrasant de son poids contre la muraille de paille, me galochant éperdument alors que je fais impitoyablement rouler ses mamelons entre mes doigts que mes inquiétudes ont rendus féroces. Des saccades dans sa respiration m’indiquent, s’il en était besoin, l’étendue de ses efforts pour résister stoïquement au traitement vachard que je lui inflige. Alors je cesse immédiatement, toute agressivité désarmée. Nos barbes crissent l’une sur l’autre quand il vient me souffler à l’oreille :

- « détends-toi, mon gars Julien ! Je crois savoir ce qu’il te faut … » Alors je m’abandonne, à lui. Parce que c’est LUI. Que je n’en peux plus de cette retenue prudente avec LUI. Parce que l’envie de tout partager avec LUI est la plus forte.

Il reste à me bercer de sa mélopée au creux de l’oreille qu’il lèche, suce, mordille tour à tour. Il défait ma cotte, ses doigts courant sur ma peau, accompagnés de ses murmures de satisfaction, puis ses mains englobent mon slip, « ces slips mous qui ne défendent rien » me glisse-t-il. Et ses doigts s’immiscent, ses paumes moulent, pressent. Je manque d’air, j’ai envie de …

- « laisse-toi aller, gars Julien ! » répète-t-il comme un mantra.

Je m’en remets à LUI. Il s’accroupit, me tourne, retourne ; ses mains, sa langue m’envahissent. Il écarte le tissu lâche, dévoile, embrasse, lèche, mouille et aspire. Il me renverse, me maintient assis sur son doigt qui m’investit tandis qu’il gobe mon manche, presqu’insensible tant il est tendu.

Je suis assis sur mon sacrum, bras ballants, jambes écartées, relevées, coléoptère impuissant renversé sur ses élytres et il me pompe goulument en me doigtant activement. A chacun de mes sursauts, mes pieds frappent son dos qui roule, et il grogne, aspire, murmure, encourage. Il a passé sa main libre sous mon maillot et presse mon torse pour me garder ainsi offert à son appétit. A quoi pourrais-je bien vouloir me soustraire ? A sa bouche vorace qui semble extraire le plaisir de ma queue ou à son doigt qui établit des contacts électriques qui, chaque fois, me foudroient ? Je ne résiste que parce que je voudrais que cela n’ait pas de fin. Parce que ce plaisir me remplit d’un désir : lui faire connaitre pareille félicité en retour.

Et, dans un râle et une profonde expiration, je jouis ! Dans des saccades successives qui, chacune, me projettent puis je retombe, anéanti, avant d’être soulevé à nouveau. Quand je retombe enfin épuisé, il se précipite sur ma bouche qu’il fourre de sa grosse langue brouillonne. Comme je m’en empare sauvagement, il est à son tour secoué par sa jouissance qui le laisse, pantelant, s’écrouler sur moi ! Nos souffles haletants s’apaisent et je suis enfin libéré de ce poids qui m’étouffait secrètement :

- « je suis ok, patron. Pour tout. »

Et là : (mais ai-je seulement bien entendu ?)

- « merci Julien »

Amical72

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