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HISTOIRE

Sexe à l'armée -01

Recrutement

Je fais partie de cette génération qui a encore dû se soumettre au service militaire obligatoire. Lorsqu'on était appelé, avant d'être incorporé, il fallait passer une journée au centre de recrutement et de sélection. On y était soumis à des tests de capacités intellectuelles, à des tests psychologiques, et à un examen médical, à l'issue duquel on était déclaré apte ou candidat à être réformé.

Comme tout le monde à l'époque, j'avais déjà entendu parler de cette visite médicale. On ne savait pas dans les détails comment elle se déroulait, mais il était notoire que le passage devant le médecin se faisait complètement nu et que les appelés se retrouvaient nus en groupe en attendant leur tour. Personnellement, vu que je n'avais jamais pratiqué de sport, jamais été à l'internat, en colonie ou en camp de vacances, etc. je n'avais jamais eu l'occasion de me retrouver nu face à un groupe de personnes. Lors des visites médicales scolaires, je me souvenais toujours avoir été déculotté de manière surprenante par un médecin qui regardait ma colonne, me mettant ainsi le sexe nu face à l'infirmière. Ce moment m'avait excité déjà, même si c'était avant la puberté. Par la suite, j'avais eu à faire à des médecins très discrets qui regardaient à peine le sexe ou pas du tout. Je n'avais non plus jamais vu beaucoup d'hommes nus. Certainement pas de près. Et à une époque ou internet n'existait pas et où l'homosexualité était tabou, les possibilités de regarder des illustrations, photos, films, etc. étaient très réduites.

Je n'avais pas encore pris totalement conscience de mon homosexualité d'ailleurs. Il était pourtant évident que tous mes fantasmes tournaient autour du sexe de l'homme. Mais le contexte social dans lequel je vivais à l'époque me voilait totalement la face quant à ma vraie nature. Aussi, l'idée de passer cette visite médicale du centre de recrutement m'excitait beaucoup. Tout en me faisant peur. Je n'étais pas encore du tout à l'aise avec mon corps et sa nudité. J'étais toujours dans l'esprit pudique qu'on m'avait inculqué. J'avais donc plutôt peur de me retrouver nu en groupe. Mais quelque chose néanmoins m'attirait déjà dans la situation. Je me l'imaginais tous les soirs. Je m'en réjouissais. Cela m'excitait.

Le jour venu, je me rendis dans le centre et m'y retrouvai bien sûr avec une flopée de jeunes hommes de mon âge, tous inconnus, et de tous les styles. La matinée fut consacrée à des formalités administratives et aux tests de QI. La seconde partie fut consacrée à la visite médicale. Tout se faisait par étape et à la chaîne. Passage devant un assistant pour les tests de vue, un autre pour l'ouïe, un autre pour un interrogatoire. Il fallait suivre, aller vite, obéir aux ordres, poursuivre le chemin dans un dédale de couloirs et de pièces en enfilades de cette vieille caserne très défraichie. Nous dûmes bien sûr fournir un échantillon d'urine. Cela se fit avec assez de respect. Nous n'étions alors pas encore déshabillés, nous recevions le petit flacon et devions passer dans la pièce à côté qui était un très vaste urinoir ou chacun pouvait déposer son propre échantillon dans le flacon (et terminer dans l'urinoir) sans vraiment être vu de tous ceux qui faisaient le même chose à ses côtés. Avec un peu d'adresse, il aurait toutefois été possible d'apercevoir déjà l'un ou l'autre pénis. Mais je ne me risquai pas à ce petit jeu.

Ensuite, le grand groupe duquel je faisais partie a été appelé dans une vaste pièce dont tout le pourtour du mur était garni de bancs fixés au mur et de portemanteaux. Je me dis que le moment était arrivé, mais je fus déçu. On nous demanda effectivement de nous déshabiller, mais de garder encore le pantalon (et forcément le slip). Nous passâmes alors tour à tour, dans un désordre organisé, à la toise, à la balance, à la prise de tension artérielle, du pouls, à un test d'effort, etc.. Il fallait toujours un peu attendre qu'on soit appelé, avancer, attendre encore, continuer plus loin. Puis nous avons été repris par plus petits groupes et on nous a dit qu'on allait passer chez le médecin. Je me dis une fois de plus que le moment était venu. Mon excitation monta d'un cran. Ma crainte aussi. Mon coeur battait... Une fois encore je fus un peu déçu. Nous fûmes introduits dans un petit vestiaire, mais avec des cabines individuelles fermées par une simple tenture. Un jeune médecin apparut et nous dit " Vous vous déshabillez complètement et vous venez me trouver ". Tout de même. Il fallait effectivement se déshabiller complètement. J'entrai donc dans une cabine et retirai mon pantalon et mon caleçon. Et là, ce fût la panique. Avec le stress, l'excitation, la crainte qui m'habitaient depuis un moment, je découvris avec effroi que mon pénis était tout ratatiné, tout replié sur lui-même comme sucé vers l'intérieur, laissant un prépuce long et plissé, comme un vieil homme. Moi qui avais fantasmé jusque-là sur ce moment d'exhibition, j'étais plus que contrarié. Nerveusement, de mes mains, je fis tout ce que je pus pour faire reprendre à mon membre une taille plus présentable ! Pendant que j'étais ainsi occupé, un gars ouvrit la tenture. On lui avait aussi ordonné de se déshabiller et il cherchait une cabine vide. Amusé, il s'écria " y a que des mecs à poils ici... ". De fait. Moment furtif, mais excitant pour moi à ce moment. J'attendais toujours, pensant qu'on allait m'appeler. Puis en soulevant la tenture, je compris qu'il ne fallait pas attendre, mais aller se mettre dans la file. Je me retrouvai donc enfin dans cette situation qui m'avait tant excité. Nous étions peut-être une dizaine, mais la file se renouvelait au fur et à mesure que l'examen se faisait. Nous attendions l'un derrière l'autre et nous voyions donc les autres appelés passer devant le médecin. Sans trop me faire remarquer, j'observais évidemment les phallus que je pouvais voir. A l'époque, il n'était pas du tout d'usage pour les hommes de se raser. On aurait plutôt eu tendance à être fier de sa toison. Tous les pénis que je vis étaient donc poilus. Certains avaient des formes que je ne trouvais pas du tout harmonieuses. Je n'étais cependant toujours pas fier, car si le mien avait repris une taille un peu plus normale, je dus bien admettre qu'il y avait autour de moi des tailles nettement plus imposantes.

Le passage devant le médecin était plutôt rapide. Il nous regardait de face, de haut en bas, nous faisait montrer les mains, puis nous faisait tourner, touchait notre colonne jusqu'au coccyx puis nous faisait lever les pieds un à un. Il ne nous touchait guère et en tout cas pas nos parties intimes, ce qui me déçut un peu. Un assistant était à ses côtés et notait ce que lui disait le docteur. Je fus impressionné par le rôle de ce type, qui, à longueur de journée, voyait passer des hommes nus sous son nez. Pendant que le médecin me regardait de dos, un autre militaire pénétra dans la pièce sans crier gare, pour demander rapidement quelque chose, de sorte qu'il était en face à face rapproché avec ma nudité, ce qui ne semblait pas l'émouvoir. Il est certain que mon côté exhib connut à ce moment une petite émotion. Quant à mon côté voyeur, il fit alors que j'enviai fortement la situation de ces jeunes militaires, qui n'étaient pas médecins, mais qui avaient l'occasion de mater à longueur de journée de jeunes corps mâles totalement dénudés. Après cette étape, nous repassions dans la cabine remettre slip et pantalon, puis dans le grand vestiaire pour le reste des vêtements, puis attendions notre tour pour l'interrogatoire psychologique. En fin de journée, on proclamait la liste des aptes et des non-aptes. Les non aptes seraient convoqués pour des examens médicaux supplémentaires pour confirmer ou non leur réforme. Je fus déclaré apte. Je pus donc m'en aller avec la certitude d'être reconvoqué un peu plus tard pour être incorporé à un régiment pour une année.

L'ensemble de l'évènement n'avait pas été à la mesure de mon excitation préalable. C'était plutôt décevant. Toutes les érections que j'avais eues au préalable en y pensant s'avéraient vaines. Sur le moment, comme je l'avais craint, je n'avais pas eu l'ombre d'un début d'érection, bien au contraire, à cause du stress. Et parmi les autres appelés, si j'avais vu quelques sexes, c'était au final assez limité et aucun d'entre eux ne m'avait non plus donné le plaisir de constater une érection, au moins naissante. Mais j'ignorais alors que l'armée me réservait encore pas mal de surprises

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Martin

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