Après 2 ans et 9 mois de câlins sexuels fous réguliers, tu décidais de détruire notre relation adultérine et m’anéantir complètement.
795 jours plus tard, une reconstruction puis une renaissance plus tard, tu resteras toujours un souvenir merveilleux qui m’a beaucoup fait évoluer.
Je garde en souvenir nos chauds lundis après-midis dans ta maison proche de cette ville si chère à Balzac, nos échanges endiablés sur une appli bien connue des gays, notre chaude complicité.
Qu’es-tu devenu ? Je pense l’avoir deviné et j’en suis heureux.
Pourquoi ce silence assourdissant après tant de moments si tendres et chauds ? me punir, me protéger, te protéger, te sentir fier de m’avoir écarté à jamais… toi seul le sais.
J’ai toujours le même compte d’appli, le même numéro, le même messenger où je te vois parfois connecté. Je ne cherche pas à briser ta nouvelle vie, ni la mienne, notre histoire amoureuse n’est plus, mais j’aurais tant aimé conserver ton amitié pour échanger de tout de rien sans arrière-pensées.
Perdre un amour fait mal, une amitié peut-être plus encore.
Nous nous étions promis d’être adultes le jour où… Finalement, tu n’étais sans doute qu’un grand enfant, je ne désespère pas qu’un jour tu t’aperçoives qu’une promesse reste valable toute une vie, un petit signe de ta part permettrait de combler mon dernier désir vis-à-vis de toi, gagner un ami.
Certaines personnes marquent nos vies, cet homme m’a marqué, vous pourriez croire que c’est un message de désespoir, mais non, c’est un message que beaucoup de vous, lecteurs de ob.ob5.ru doivent comprendre, que je souhaitais partager, loin des textes où nous déversons nos liquides blanchâtres chauds et visqueux, j’aurais pu vous décrire une de nos après-midis pour soulager vos besoins d’expulser ce précieux nectar, mais je suis différent, mais juste si peu. Merci de m’avoir lu jusqu’au bout.
David, tu ne me liras sûrement pas, ou tu feras comme si tu ne m’avais pas lu, saches que je suis fier de toi, de moi, car depuis la fin de notre histoire, tu m’as ouvert une voie, celle du bonheur entre hommes qu’aucun autre n’a pu me faire franchir.
Pour cela, merci.
Fab.
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