C'était il y a cinq ans. Je vivais alors avec mon ex et la passion avait fait place à un ennui pernicieux que je refusais de regarder dans les yeux. Notre vie sexuelle était plus fade encore, et plus sporadique qu'à nos débuts que je pensais à tort prometteurs. Il partait régulièrement dans sa famille, et je récupérais alors de grands espaces de liberté, ma libido se déchaînait en moi mais je l'étouffais à coup de messages whatsapp sirupeux où j'essayais de me convaincre qu'il me manquait. Parfois, un pic de désir au bon moment et sur la bonne occasion m'amenait à accomplir ce que je m'empressais ensuite de somatiser : un plan !
En ce mois de février bien froid, il n'était pas parti pour la semaine, il était juste parti travailler pour la soirée, et le pic de désir s'est fait pourtant sentir. Je discutais depuis un moment avec un mec de 45 ans au physique de monsieur tout le monde mais aux fantasmes assez poussés. Rien qui ne m'aurait particulièrement plu dans ma brume du quotidien. Mais ce soir là, il me contacta pile au moment où mon flux de testostérone suintait par tous mes pores.
-ok pour plan a 3 now ?
Que de poésie ! Je demandais à voir la tête du troisième larron. Un mec de mon âge (29 ans à l'époque) un peu dodu et mignon a priori actif 100% comme l'autre et comme moi.
-pas mal
-il vient en moto
Ce détail semblait rendre complètement dingue mon interlocuteur alors que personnellement je m'en fichais. Sûrement le côté viril, veste et casque. Admettons.
-Rdv au pont de la mairie sur le canal dans 10 minutes
-Ok, mais je ferai que mater
-Ok
Bon, me voilà protégé par cette bonne vieille excuse du mateur. Ca m'excitait, je n'avais jamais maté.
Après avoir enfilé toutes les épaisseurs nécessaires pour affronter le froid, je me retrouve au pont de la mairie où je vois un mec en train de fumer. Il me fait signe. On se salue. Il est beaucoup mieux qu'en photo. Je lui demande son prénom, il me répond par son pseudo et me dit que je m'appelle comme mon pseudo. Ok tu veux jouer à ce jeu très bien.
Une moto arrive. Il est vraiment mignon. On se salue à nouveau. Je suis le plus grand des trois et je sens que je leur plais beaucoup, c'est flatteur, je suis donc le plus beau. J'ai manifesté par écrit mon goût pour les plans uro, goût partagé par les autres, mais il est vrai que j'ai aussi décidé d'être le mateur. La vessie bien remplie (contrairement à moi) mes deux nouveaux amis décident de pisser en extérieur dans un buisson en se matant la queue. Je m'approche pour ne rien rater du spectacle, mais ça ne m'excite pas particulièrement, ils ont l'air à fond dans leur trip, je suis un peu craintif.
-Venez on va dans les caves
Bon, ça ne m'excite pas non plus terriblement mais je les suis. Le motard sort sa jolie bite pas très grande et l'autre se met à genoux pour le sucer. Je sens mon érection arriver et je me touche un peu à travers le pantalon, même si je n'aime pas être dans cette quasi obscurité dans l'escalier des caves. Le motard me regarde avec gourmandise et m'invite d'un geste de la tête à le rejoindre. Je réponds non, je suis là pour mater. Depuis sa place à genoux, le vicieux me jette des regards allumeurs.
-Tu veux pas que je te suce ?
Je ne réponds pas. Je me mets derrière lui, l'attrape par le crâne et le pousse sur la bite du motard. Ils adorent et moi aussi. Le motard sort la bite du vicieux et le suce un peu à son tour. Ils ont à peu près le même genre de bite, bien dure mais pas énorme. J'ai l'impression d'être Rocco. Je finis par sortir mon sexe bien tendu, ils le regardent et sans demander d'autorisation me sucent à tour de rôle. C'est pas mal et ça mange pas de pain. Un bruit de porte se fait entendre et mes téméraires partenaires tellement excités par le fait de baiser dans une cave se rhabillent en une fraction de seconde terrorisés. C'est assez drôle. Personne ne vient, mais pour plus de tranquillité le vicieux nous emmène dans son appartement.
A peine rentrés, on se fout tous à poil. Le vicieux est bien foutu, il entretient un look militaire, cheveux ras, torse dessiné et poilu, belles cuisses. Le motard est rondouillard et poilu, de façon très harmonieuse et j'adore sa gueule, il me plaît beaucoup. Le vicieux s'approche de sa bite et le suce goulument pendant que le motard me caresse partout. Je le caresse partout aussi il me plaît. Il me suce à son tour et lorsqu'il se relève, on ne résiste pas à se rouler une pelle très très cochonne. Le vicieux se retrouve de fait isolé. Il vient sniffer nos aisselles avec délectation, me plonge le nez dans les aisselles du motard. J'aime beaucoup.
Le motard m'attrape par le bras et m'emmène dans la baignoire. Le vicieux nous suit et se met à genoux, nous sommes debout. Le motard me regarde droit dans les yeux :
-je veux que tu lui jouisses sur la gueule !
Je me mets à me branler, lui aussi. Je regarde la gueule du vicieux qui est en extase devant ces deux jeunes mecs bien virils qui vont lui cracher du foutre plein le visage. La sauce commence à monter, celle du motard aussi. Il ne veut pas jouir avant moi, il prend mon téton gauche dans ses doigts en criant " Allez ! " Je halète de plus en plus et on finit par lâcher simultanément de grands jets visqueux de purée blanche sur le visage du vicieux qui en deux coups de paluche éjacule une impressionnante quantité de sperme sur le pied du motard.
Après une rapide douche à trois et un petit moment de discussion sympathique, je suis sorti avec le motard pour laisser place au mec du vicieux qui allait rentrer du travail. Je l'ai raccompagné jusqu'à sa moto. Il était choqué d'apprendre que j'avais un mec. Je ne l'ai plus jamais revu ni en vrai ni connecté sur un site, ce qui est fort dommage parce que j'aurais bien partagé d'autres moments avec lui. Le vicieux par contre je l'ai vu plein de fois après, j'allais soulager ma vessie sur lui avant de jouir sur son visage. Mais je ne l'ai jamais embrassé.
En rentrant, j'ai repris une douche, j'ai raconté brièvement ce plan à un de mes ex amants, puis j'ai sauté sauvagement sur mon mec pour lui faire l'amour avec d'autres images en tête. Je me suis senti assez salaud, mais c'est une des meilleures fois où nous nous sommes envoyés en l'air.
Histoire 100% vraie !
Si tu es le motard et que tu lis cette histoire, mon mail est le sésame pour de nouveaux moments chauds entre nous. Et si vous n'êtes pas le motard mais que l'histoire vous a plu, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mail pour me le dire.
Martin Ka
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