Premier épisode | Épisode précédent
Chapitre 2
Deuxième jour. Il doit être 9h et il fait déjà 30 dans la tente. Putain d'effet de serre. Je me réveille petit à petit, vais faire mon pipi du matin et tombe nez à nez avec le dreadeux en revenant. Vu son sourire, j'ai vraiment toute mes chances ! Je réveille Tom, il est un peu de meilleure humeur aujourd'hui, on décide d'aller faire quelques courses et de visiter Mykonos-ville avant d'aller bronzer un peu. 30 min de bus pour visiter le chef lieu, faire la vieille ville, les trucs à touristes... Mais la faim commence à se faire sentir et nos pas nous mènent vers une taverna. Il va vite falloir trouver un autre plan pour grailler si on veut pas dépenser tout notre fric dans la bouffe. On a une popote. Du riz, des pâtes, un peu de sauce tomate Tesco... Pour des ados qui font leurs premières vacances sans Papa-Maman, ça suffira largement !
Retour à Elia beach vers 15h, l'heure où le goudron tient mais où ma peau commence à fondre. J'ai bien envie de tester la zone naturiste, et surtout de piquer une tête. On passe ranger les affaires dans la canadienne, je tente une approche vis-à-vis de Tom qui me fait pas trop la gueule aujourd'hui. Malheureusement, la chaleur est trop forte pour lui aussi, et il m'avoue avoir pas trop envie là tout de suite. Pendant qu'il enduit sa peau d'une épaisseur centimétrique de crème solaire, je me fous en maillot de bain et prépare les affaires de plage.
- Tu prends pas de maillot de rechange ?
- Euh non, je vais tester la zone naturiste à vrai dire.
- T'es sérieux là ? T'es chiant j'ai pas envie de voir des chattes et des bites de vieux allemands là !
- Beh t'es pas non plus obligé de m'accompagner hein. Joue ton père la pudeur et reste sur la plage normale si ça t'amuse...
- Mec tu saoules !
Je sais que Tom est assez pudique. Il l'a toujours été. Pour lui, le concept d'une plage naturiste, c'est un allemand bedonnant sexagénaire avec une bouteille de bière dans une main et un hot dog dans l'autre. Je savais aussi que ça allait être dur de lui faire ôter son maillot devant tout le monde. Mais je comptais au moins essayer. Enfin j'avais une semaine pour le déniaiser un peu.
En sortant de la tente, on retombe sur le groupe de jeunes en train de fumer des bédos. Putain, mais ils passent leur vie à fumer au camping ces mecs ! Et encore ce dreadeux, avec un nouveau piercing à la narine cette fois. Sachant que je fonds pour les mecs qui font pas trop nets sur eux...
On arrive à la plage, et d'un commun accord, Tom s'arrête vers le centre, où se trouve un bar auquel sont attablés quelques mecs de 25-30 ans en short de bain, tandis que je continue vers la droite jusqu'au rocher d'où part le sentier suivi la veille. Plus je me rapproche des rochers, plus les gens sont dévêtus. Et plus les femmes sont rares. En montant sur le sentier qui surplombe un peu la plage, et qui, en 800m, raccorde la plage au village, je vois pas mal d'hommes, malheureusement plutôt de la trentaine et plus, qui tournent et me regardent avec envie. Je suis la côte en regardant droit devant et en essayant d'éviter tout contact visuel avec ces satyres, et profite tout de même un peu du paysage, bien différent le jour. Je marche un peu avant de voir un sentier qui descend sur une crique où sont allongés, en plein soleil, une dizaine de mecs nus d'un peu tous les âges et de toutes les formes. Je descends, me déshabille, et m'allonge sur ma serviette. Je n'avais jamais, auparavant, eu autant l'impression d'être un morceau de viande. Je suis le foyer de tous ces regards libidineux, et pour être honnête, bien que la plupart de ces mecs ne m'attirent pas du tout, ça ne me déplaît pas d'être un peu le centre d'attention de toute la crique. Je sens que je vais même en jouer un peu.
Je me relaxe, le soleil tape avec bonheur contre mon dos. Je me mets à penser à Yannis et à bandouiller légèrement. Je décide alors d'aller piquer une tête. Je me lève et exhibe à tous ma demi-molle de bonne taille. En plus, le soleil fait briller de mille feux dorés mon torse anormalement poilu pour mon âge, je sens que ça pète et qu'ils ont tous la bave aux lèvres. Je ne suis pas dans l'eau depuis deux minutes que 3 mecs ont tout d'un coup décidé d'aller eux aussi se rafraîchir. Parmi eux, deux vieux que je ne détaille pas trop du regard, et un mec d'environ 30 piges qui a dû arriver un peu après moi. Un peu musclé mais pas trop, le front qui se dégarnit doucement, poilu sans plus, un sexe raisonnable. Le charme moyen. Je nage un peu et vais me poser sur un petit îlot rocheux à une centaine de mètres de là. Si je ne suis pas hors d'atteinte des papys calamiteux, mon air souverainement indifférent à leur égard a dû leur faire comprendre qu'il se passerait rien vu qu'ils rebroussent chemin. Le trentenaire, lui, continue, et sans en avoir l'air, se rapproche petit à petit de mon rocher, qu'il finit par aborder.
- Ça te dérange si je me repose un peu ici ?
- Non, je t'en prie.
- Moi c'est Mickael.
- James, enchanté.
- Tu viens souvent par ici ?
S'ensuit une conversation inintéressante où il apparaît qu'il a 29 ans, qu'il est français, en vacances avec ses potes homos ici, et que vu la taille que prend petit à petit sa bite, il est clairement intéressé. J'avoue avoir hésité. Il m'attire moyennement, mais, l'occasion faisant le larron, j'ai cédé. Des vacances gays à Mykonos ne seraient après tout rien sans stupre ni luxure, et si la luxure se présente sous la forme d'un trentenaire d'outre-manche, à 19 ans, pourquoi hésiter ?
Je lui demande donc si ça ne le dérangerait pas de me masser un peu le dos. Il se le fait pas dire deux fois et commence un massage lent et sensuel, puis rapproche petit à petit son corps jusqu'à m'étreindre par derrière. Quand je lui demande si on ne devrait pas aller dans un endroit un peu plus isolé, il me dit qu'ici tout le monde s'en fout. Il a raison. Quelques centaines de mètres en aplomb, je peux apercevoir un homme en enculer un autre contre un muret. Un peu plus bas, un attroupement de 4 ou 5 personnes s'est formé sans que je puisse voir ce qui en est la cause. Et sur le rivage, à quelques dizaines de mètres de nous, un des vieux que j'avais si superbement ignoré se masturbe en nous matant. Il peut se branler, ça ne me dérange pas plus que cela. En attendant, Mickael, dont je sens la bite bien dure contre mon dos, se lasse un peu de ne faire que me masser. Je me retourne, l'embrasse, et pour le coup, il embrassait très bien. Il se penche et me gobe. Et pour le coup, il suçait comme un dieu. Je le laisse faire l'aspirateur quelques minutes mais il est tellement bon que je dois le stopper sous peine de pas tenir la distance. Il me demande alors si je veux le sucer. Je lui réponds que mes capotes sont restées sur la plage. Lui aussi fait l'étonné. Sucer avec capote ? Mais ça doit être super désagréable ! Où est le plaisir ? Et puis il y a aucune chance de choper quoi que ce soit, il faudrait que ta bouche soit criblée d'aphtes, que le mec jouisse trois litres de sperme et qu'il saigne de l'urètre voyons !
Il commence à me gonfler un peu, mais je lui explique que c'est pas vrai, que des cas sont rapportés tous les ans, que j'ai pas envie d'être parmi ces cas là... Il a l'air très sceptique et assez vexé, du coup, je le finis vite fait à la main, et il a sans doute dû me trouver assez casse-couille vu qu'il se barre sans demander son reste. Mon sperme, c'est-à-dire. J'attends un peu et regagne le rivage. Mine de rien, le soleil est bien descendu et il doit être 6h. Je reprends mes affaires, me rhabille sous les regards lubriques de l'assemblée, et rejoins la plage "normale" où je cherche Tom du regard. Je le trouve vite, il s'est fait des potes parmi un groupe de londoniens auquel je m'agrège. Quelques mecs pas mal, mais bon, je suis pas venu dans l'Égée pour me taper des anglais ! Lui, du reste, n'a pas l'air d'avoir eu le coup de foudre puisque cinq minutes plus tard, il me propose de rentrer nous faire à manger pour sortir à Mykonos-ville.
Je lui raconte ma journée sur le court chemin du retour. Il fait un peu la gueule mais il commence à comprendre qu'on est entrés ici dans mon royaume et que je m'y comporterai comme bon me semble. Il semble en tout cas soulagé que j'aie pas fait sauter la capote. Reparler de ça, surtout de la fin avortée, me redonne envie. À peine entrés dans la tente, je lui saute dessus et lui roule un pelle sauvage. Il a vite compris puisqu'il descend tout de suite vers mon chibre qu'il avale goulûment. Il ne me faut pas grand chose et je jouis vite au fond de sa gorge. Je lui rends la pareille rapidement et nous nous câlinons un peu avant de nous assoupir.
Telperion
Autres histoires de l'auteur : James le punter | James à Mykonos
